E-services, e-speak… HP tente actuellement de se forger une image d’éditeur de poids dans le monde du commerce électronique. En annonçant son intention de mettre la main sur Bluestone Software, dont la valeur est estimée à 480 millions de dollars, la société de Carly Fiorina comble l’un des trous béants de sa stratégie commerciale : l’absence de serveur d’applications maison.Avec Bluestone, HP s’empare d’un acteur historique du marché du serveur d’applications qui a pour habitude de se différencier technologiquement. L’éditeur avait ainsi été l’un des premiers à faire le pari du ” tout-XML “. Aujourd’hui, HP semble pressé d’utiliser ces technologies puisque la société présente déjà les serveurs d’applications de Bluestone comme le futur ” coeur de l’offre middleware de HP “.HP ne fait ici que suivre une tendance forte de l’industrie informatique. En effet, nombre de grands de l’informatique ont récemment mis la main sur des éditeurs de serveurs d’applications : Sun s’est offert Net Dynamics en 1998 puis Forté en août 1999, et BEA a racheté Weblogic en octobre 1998. Quant à IBM, il ne cesse de promouvoir son WebSphere, le plaçant d’office dans tous ses serveurs.Avec cette acquisition, HP prend toutefois le risque d’effrayer des clients intéressés par ses produits mais utilisant un serveur d’applications n’appartenant pas à Bluestone.
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