La simplicité d’accès a assuré le succès des annuaires LDAP (Lightweight Directory Access Protocol). Novell revendique quelque cent quarante millions de licences pour NDS eDirectory, et iPlanet le triple pour Directory Server. Aujourd’hui, ces éditeurs cherchent avant tout à soigner la robustesse de leurs outils. Ceux-ci sont, en effet, de plus en plus sollicités – jusqu’à plusieurs mil-liers de requêtes par seconde – et jouent un rôle de plus en plus critique. La nouvelle version 5.0 de Directory Server a ainsi gagné un mécanisme de réplication entre deux instances du serveur d’annuaires. Si l’un des serveurs tombe en panne, l’autre prend le relais et lui transmettra automatiquement les informations mises à jour lorsqu’il sera redevenu opérationnel.Dans les prochaines versions, la réplication ne sera plus limitée à deux annuaires et elle s’étendra au-delà du réseau local. “Ce type de configuration avec un très grand nombre d’entrées est une opération complexe sur le plan de la logistique “, explique Etienne Remillon, responsable produit d’iPlanet. Cette fonction est, en revanche, déjà gérée par NDS eDirectory. Mais Novell s’appuie sur une solution propriétaire, tandis qu’iPlanet se base sur des extensions au protocole LDAP. Toujours dans le souci de renforcer la disponibilité et les performances, les éditeurs jouent sur la création de partitions, qui vise à répartir l’arbre sur plusieurs serveurs.
Une meilleure gestion des caches pour doper les annuaires
‘optimisation des performances passe également par une meil-leure indexation des données. Directory Server 5.0 gère désormais cette opération en tâche de fond, tandis que NDS eDirectory 8. 5 a gagné un outil d’analyse des requêtes : “en réorganisant les index, on accélère les recherches“, commente Rachid Boularas, ingénieur avant-vente chez Novell. Les éditeurs travaillent aussi à une meilleure gestion des caches pour doper leurs annuaires.
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