Ambitieuse, certes ! Mais la semaine européenne des technologies de l’information (Seti), porte de Versailles, à Paris, laisse sur sa faim. Beaucoup d’exposants, de nombreux visiteurs, mais peu d’annonces, peu de nouveautés. Parallèlement, pas moins de cinq autres ” salons métier ” se tiennent au Cnit, à La Défense (92), à Paris La Villette ou à Rennes. Tous montrent l’engagement fort des fournisseurs informatiques et télécoms dans la voie du commerce électronique et de la communication via Internet.Omniprésence donc, mais pas tapage : on serait passé du marketing à outrance aux applications concrètes. En parallèle, cette tendance révèle un certain décalage avec les clients, réalisateurs de la Net-économie. Car, que viennent donc faire les vendeurs de vin en ligne au FIHT (Forum de l´information et des hautes technologies) ? Ils viennent y chercher des financements, alors que le grand public les amalgame avec les jeunes entreprises technologiques sous le vocable start-up.Il est à noter également la concurrence entre la tenue simultanée d’un salon généraliste, le FIHT, et des manifestations sectorielles. Le premier s’adresse naturellement à tous les informaticiens qui recherchent la nouveauté technologique. Mais peu de visiteurs savent ce qu’ils viennent y chercher. Les secondes intéressent les ” spécialistes métier ” qui recherchent des solutions. Le bilan montre un net avantage aux ” manifestations métier “, qui monopolisent les annonces et les nouveautés. Après le Cebit, le FIHT aura déçu nombre de visiteurs.
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