Annoncé au mois de mai, officialisé en août, le
rapprochement entre neuf-Telecom et Cegetel produit ses premiers effets. Pas sur le plan commercial, mais sur le front de l’emploi.La direction du nouveau groupe a remis aujourd’hui aux comités d’entreprise son projet de réorganisation. Selon la CFDT, celui-ci prévoit la suppression de 945 postes de travail, dont 721 licenciements. Soit près
de 20 % de la totalité des 3 575 salariés que compte l’entreprise au 15 septembre 2005.Tous les services seraient touchés même si, en volume, les commerciaux et le personnel des réseaux seraient les plus affectés. Le syndicat dénonce les suppressions de postes liées, selon lui, à l’objectif à court terme de
l’entreprise : l’introduction en Bourse du nouvel ensemble Neuf Cegetel, prévue fin 2006, début 2007.
Des mesures d’accompagnement
Jeudi en fin d’après-midi, un porte-parole de l’entreprise évoquait pour sa part la suppression de 661 postes et démentait tout licenciement sec. ‘ Un plan de départ basé sur le volontariat est ouvert
depuis le mois d’août et pour une durée de dix-huit mois ‘, précise-t-on chez Neuf Cegetel.Cette réorganisation était prévue de longue date, même si elle surprend aujourd’hui par son ampleur. Lors de la présentation de la fusion aux salariés au mois de mai, Jacques Veyrat, le PDG de Neuf Cegetel, indiquait que les
synergies du nouvel ensemble devraient permettre d’économiser près de 200 millions d’euros en 2007, dont 15 % par des réductions de personnel.Au mois de juin, un accord de garanties sociales aurait été négocié avec les salariés, prévoyant des mesures d’accompagnement pour le personnel volontaire au départ (aide à la mobilité géographique, formation, création
d’entreprise…). Pour la direction, les premiers départs pourraient intervenir dès la seconde quinzaine de décembre.
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