‘ Alice à l’ANPE : merci qui ? Merci Free ‘.
‘ Alice… blonde, mais pas stupide ‘. Voilà ce qu’affichaient les banderoles
brandies par quelque 200 salariés d’Alice, hier, à Paris, qui manifestaient contre le plan social annoncé par Iliad, la maison mère de Free. Ils ont suivi l’appel lancé par les syndicats CFTC, FO, CGT et CGC.Au début du mois de septembre, celle-là avait confirmé la suppression de 320 à 340 postes sur 390 au sein du siège social parisien de la filiale de Telecom Italia. Alice, dont le rachat a été bouclé
à la fin du mois d’août, compte au total 1 400 salariés.
Mesures de reclassement ‘ au rabais ‘
Selon l’intersyndicale d’Alice, citée par l’AFP, les négociations sur le plan social avec Iliad ne se passent pas bien, du fait des ‘ mesures de reclassement tirées vers le bas proposées par la
direction ‘ en matière d’indemnités, de formation ou d’aide à la mobilité. Les syndicats évoquent un plan de sauvegarde de l’emploi (nom officiel d’un plan social) ‘ au rabais ‘.Ceux-ci devraient, selon l’AFP, déposer lundi une assignation, engageant une procédure pour délit d’entrave menée par le comité d’entreprise sur la cession et sur la fusion de Telecom Italia.En août, Iliad indiquait qu’il posait sur la table 775 millions d’euros pour acquérir Alice, une somme susceptible d’un ‘ ajustement à la baisse ‘. Une ‘ bonne
affaire ‘, avait commenté Thomas Reynaud, le directeur financier d’Iliad lors de
la conférence de rentrée du groupe.
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