La hausse atteint 6,1 % dans l’encadrement et chez les analystes programmeurs, et 6,4 % chez les consultants internes. Et la tendance vaut pour les jeunes diplômés comme pour les profils expérimentés. Les SSII sortent du lot en augmentant les salaires de leurs collaborateurs de 6,4 % en moyenne.Chez Oberthur Consultants, on rapporte cette progression au taux d’inflation. Conclusion : ” On se retrouve comme il y a dix ans, assure Pantchika Salaberry, directrice générale du cabinet d’études, à savoir une situation échevelée. Mais le contexte est quand même différent “.Cette évolution s’explique tout d’abord par la pénurie d’informaticiens, qui des conséquences notamment sur les salaires d’embauches. Et, par ricochet, sur les salaires moyens par postes. Vient ensuite le rôle joué par les primes versées à l’occasion de la réussite du passage de l’an 2000.Selon Oberthur Consultants, elles auraient fait bondir les parts variables des salaires de 25 % en moyenne. Et le phénomène n’est pas terminé : ” Pour l’an 2000, les entreprises pensaient que la situation se normaliserait à partir de février. Elles ont donc différé la remise des primes “.Elles ont donc décidé d’échelonner le versement des primes sur toute l’année 2000, afin de retenir les informaticiens au moins un an de plus. Cette opération risque donc également de peser sur lévolution à venir des salaires.
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