La formation en ligne permet de gagner du temps, d’individualiser le contenu, voire de réduire les coûts. Voilà pour l’argumentaire de base. Sauf que, avant d’en arriver là, une entreprise devra repenser le rôle de ses formateurs. Quels que soient les cours ?” informatiques ou non.En premier lieu, il y a la conception de ces derniers. La manière dont ils se déroulent doit, en effet, captiver un individu isolé devant son poste, et sur lequel le formateur a moins de prise.Il y a ensuite le suivi des apprenants. Parler d’autoformation ne vaut guère que pour l’enseignement des langues ou de la bureautique. Dans ce dernier cas, le sujet de la formation et l’outil de diffusion se confondent. Le suivi peut être de plusieurs types : pédagogique avec le tuteur en ligne, technique pour aider l’élève à s’approprier un outil nouveau, ou administratif avec la gestion des parcours en ligne. S’y ajoutent la création et l’animation de forums, la gestion des interventions d’experts et l’initiation du travail collaboratif en réseau.Ces possibilités font tout l’intérêt de la formation en ligne. Toutefois, elles demandent un minimum d’explications et de communication de la part des formateurs. Certains spécialistes préconisent même des interventions informelles, juste pour s’assurer que les apprenants ne sont pas perdus ou qu’ils suivent correctement. La concentration et l’attention sont, en effet, très difficiles à mesurer.Tous ces rôles ne sont évidemment pas étanches. Un formateur peut en assumer plusieurs. Mais personne n’envisage le tout-en-ligne absolu. Tous les projets prévoient de rassembler ponctuellement les personnes en formation.
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