OAP, pour Open Automaton Project, est l’un des 71 000 projets open source abrités par le site
Sourceforge. Pourtant, il n’est pas comme les autres : OAP ne vise pas à développer un logiciel, mais à mettre au point un robot autonome et mobile.’
de rendre cela possible ‘, expliquent les artisans du projet. En cherchant à combler le vide entre les ‘ plate-formes puissantes utilisées par les chercheurs ‘ et les
‘ robots aux capacités plus limitées utilisés par les hobbyistes ‘, OAP part du principe que la technologie est disponible pour élaborer ‘ un robot intelligent et mobile, doté de
vision stéréoscopique, pour le prix d’un bon PC ‘.Le résultat, sous la forme d’un prototype présenté pour la première fois fin octobre, est un droïde monté sur roues, à l’aspect artisanal, mais doté de fonctions avancées (vision, détection d’obstacles, etc.). L’ensemble fonctionne sous
Linux, et tous les travaux menés dans le cadre du projet sont disponibles gratuitement sous licence
GNU-GPL, permettant ?” en principe simplement ?” à ceux qui le souhaitent de fabriquer leur propre spécimen OAP.
Des standards pour la robotique personnelle ?
L’initiateur du projet, Dafydd Walters, entend d’ailleurs bien tirer parti d’Internet pour le plus grand bénéfice du robot : ‘ J’envisage la possibilité que des utilisateurs d’OAP partout dans le monde
puissent proposer des programmes qu’ils ont écrit, destinés à enrichir les comportements du robot ou les tâches qu’il peut assurer. Ces programmes pourraient être centralisés dans une base de données, à laquelle le robot pourrait avoir accès pour
alerter son propriétaire de mises à jour utiles ou intéressantes. ‘Le développement de robots de façon libre et collaborative pourrait donc marquer un nouvel essor de la robotique personnelle, une industrie récente qui se résume pour l’instant à quelques entreprises, dont Sony et son robot-chien Aïbo.Plusieurs autres initiatives entendent d’ailleurs établir les futurs standards de la robotique personnelle, notamment en matière de systèmes d’exploitation (OS). Les standards du monde PC étant insuffisants pour assurer la gestion et le
contrôle de machines aux interfaces complexes et multiples, des systèmes spécifiques devraient voir le jour dans les années qui viennent.Les ‘ PR ‘
(personal robots) auront donc leurs propres OS. Et, là aussi, le monde du logiciel libre n’est pas en retard : au moins deux projets open source sont entièrement consacrés à
l’élaboration de systèmes dexploitation destinés aux futurs robots domestiques, notamment
Orocos et RETF.
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