Plusieurs fabricants de matériels électroniques grand public ont présenté, chacun de leur côté, de petits automates ayant l’aspect d’un chien. Au mois d’avril, Lansay commercialisera en France son Web-Web (environ 400 F, ou 61 ?), dont deux millions d’exemplaires ont déjà été vendus au Etats-Unis. Ce toutou mécanique, capable d’aboyer et de simuler des émotions, est destiné aux plus jeunes, tout comme le Dog.com, de Tomy (environ 900 F, ou 137 ?). Ce dernier est doté d’une fonction de synthèse vocale et change d’humeur selon la façon dont on le traite. Nettement plus élaboré mais beaucoup plus cher (environ 13 000 F, ou 1 982 ?), Aïbo, le petit chien de Sony, en est à sa version 2. Caméra électronique, reconnaissance vocale (Aïbo ” comprend ” une cinquantaine de mots en anglais), capteurs sensibles aux caresses et capacité d’évolution grâce aux cartes de mémoire flash : ce chien est bourré de puces… électroniques ! Il répond quand on l’appelle par son nom, apprend à obéir aux différents ordres qu’on lui donne, joue avec sa balle, explore, sans en tomber, la table sur laquelle on le place, et il est même capable de manifester, du moins en apparence, certains sentiments. Mais il ne vous sautera pas sur les genoux. En fait, ces nouveaux robots de compagnie ne sont pas très vifs : plutôt pensifs, et même un peu longs à la détente, ils exigent de leur maître beaucoup de patience. On les aimerait un peu plus turbulents.
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