Les résultats par produit

ZEUS Web Server v4.2

Ergonomique et performant pour de multiples environnements

Destiné aux environnements Windows, Linux, Unix et Mac OS X, Zeus Web Server ne dément pas sa réputation de serveur multiplate-forme sécurisé. Il assure par exemple le réglage des ressources système (temps processeur,
bande passante) allouées à une session sécurisée de type SSL. Microsoft autorise ces réglages par groupe d’applications, tandis que Sun et Apache les appliquent par site. Parallèlement, il intègre comme Apache 2.0 une base de droits qui évite la
mise en place d’un plan de nommage au moyen d’un annuaire LDAP externe. Enfin, il assure également la détection d’une signature d’attaque par déni de service (scriptSnort), tout comme le filtrage des en-têtes HTTP également pris en charge par ses
concurrents. Doté d’un répartiteur de charge, il présente par ailleurs l’interface d’exploitation la plus ergonomique de notre comparatif. Simple et complète, Web Controller permet de procéder à des réplications ou à des modifications par lot de
sites, au moyen d’une sélection manuelle. Réalisée par Zeus, l’installation en environnement Linux Red Hat7.2 s’est accompagnée de réglages destinés à former un processus par processeur, pour le traitement d’une requête. Les paramètres d’expiration
du cache ont été spécifiés en mode console, afin de diminuer les temps de réponse. De fait, Zeus Web Server affiche les meilleures performances dynamiques de notre comparatif, établies à 569 transactions SSL par seconde en configuration
quadriprocesseur, sans HyperThreading activé. Le gain de performance entre une configuration mono et biprocesseur se révèle en outre presque parfaitement linéaire, à hauteur de 94,6 % (de 154,8 à 301,3 transactions SSL). Comme chez Sun, le mode de
facturation adopté qui est de 1 700 euros ht dans la limite de deux processeurs, a pour effet de rendre plus chère la configuration testée.

Caractéristiques

Serveur HTTP 1.1 ; répartiteur de charge intégré ; gestion de sessions sécurisées secureCGI, SSL 3.0, TLS 1.0 ; journal d’activité Common Log Format et format personnalisable ; interface d’administration HTML graphique
; base de droits intégrée ; filtrage d’en-têtes HTTP ; contrôle des ressources système par extensions CGI, Isapi et sessions SSL (connexions IP simultanées, processeur, bande passante) ; gestion des technologies de passerelles fondées sur les
langages Perl, PHP, Python et Visual Basic ; pour environnements Unix, Linux et Mac OS X.

Points forts

– Contrôle des ressources allouées (CGI, Isapi, SSL…).

– Performances.

Points faibles

– Pas de sauvegarde de données de configuration.

– Gestion de WebDAV par une partie tierce.

Notes

– Facilité d’installation 8,1

– Gestion des serveurs virtuels 10

– Étendue des fonctions de sécurité 7,6

– Exploitation des journaux d’activité 6,2

– Performances 5,6

Prix

Avec OS Red Hat 7.2 : 3 473 euros HT

Apache 2.0.44

L’outil de référence se révèle complet mais complexe

Fort de 62,5 % de parts de marché, Apache 2.0 n’en requiert pas moins un niveau d’expertise technique élevé, ce qui n’est pas forcément à la portée de la plupart des petites entreprises. L’installation, réalisée par notre
maître d’?”uvre Alcôve, s’effectue en mode ligne de commandes, et requiert la compilation des modules associés au serveur web (mod_perl, mod_ rewrite pour le filtrage d’URL). L’environnement Red Hat Advanced Server 2.1, sélectionné par la SSII
pour la réalisation de nos tests, a été expurgé par ses soins des services inutilisés, comme l’environnement graphique. Le noyau a également été mis à jour vers la version 2.4.21-pre4, afin de prendre en charge la formation simultanée de plusieurs
flots d’exécution au sein d’un espace mémoire partagé. Un mode de traitement qu’exploite la technologie MPM mise en ?”uvre par le serveur web. En ce qui concerne l’administration, l’interface HTML Webmin souffre de l’absence d’aide contextuelle et
est handicapée par une ergonomie insuffisante, ce qui rend la déclaration de sites statiques ou dynamiques peu conviviale. Ce manque de souplesse oblige parfois à éditer manuellement le fichier de configuration du serveur web. Au final, sur le
terrain des performances, la configuration Apache 2.0.44 mise en place par Alcôve n’a pas réussi les tests statiques et transactionnels d’accès aux données au moyen d’une passerelle Perl. Les tests dynamiques les plus probants portent sur les
transactions SSL, qui offrent à Apache la troisième place de notre comparatif avec 371,2 transactions par seconde en configuration quadriprocesseur. Bref, les résultats de cette installation se révèlent décevants. La gratuité du produit en fait une
solution intéressante pour les PME qui disposent de compétences informatiques en interne. Attention cependant au choix du prestataire dont dépendent les performances finales.

Caractéristiques

Serveur HTTP 1.1 ; gestion du protocole WebDAV pour le transfert et la mise à jour des contenus d’un site web ; mise en cache paramétrable de différents processus au sein d’un même espace mémoire ; technologie MPM
d’exécution de processus multiples par différents flots d’exécution ; contrôle de la bande passante allouée à chaque serveur virtuel ; module expérimental de traduction de caractères ; pour systèmes d’exploitation MicrosoftWindows, Linux, Unix,
BeOS, Mac OS X, Novell.

Points forts

Gratuité.

Existe pour de nombreux systèmes d’exploitation.

Points faibles

Manque d’outils de supervision.

Pas d’aide contextuelle.

Notes

Facilité d’installation 4,9

Gestion des serveurs virtuels 8,2

Étendue des fonctions de sécurité 5,9

Exploitation des journaux d’activité 5

Performances Non applicable

Prix

Avec OS Red Hat Advanced Server 2.1 : 1 278 euros HT

Microsoft IIS 6.0

Rapide, le serveur web est un modèle de simplicité

Les logiciels les plus attaqués sont aussi les plus vulnérables. Conscient du problème, Microsoft améliore avec Internet Information Services (IIS) 6.0 la stabilité et les possibilités de reprise sur incident du serveur
web. Un module d’isolation (WPI) fait son apparition, pour exécuter un processus applicatif au sein d’un espace mémoire indépendant. La chute d’un service n’entraînera pas celle du serveur virtuel ou physique. Par ailleurs, la console IIS Manager
permet de relancer ces services au moyen de règles planifiées. Outre ce point fort, IIS 6.0 dispose d’assistants et d’une aide contextuelle qui rendent très facile l’installation et la configuration des paramètres de serveurs virtuels, après
déploiement de l’environnement Windows Server 2003. L’éditeur, lors de la mise en place du serveur, s’est attaché à modifier une liste de paramètres documentés de la base de registres, liés notamment au cache et à la gestion des transactions, pour
les adapter à notre plate-forme de test. Malgré le blocage de l’environnement d’exécution .NET Framework, MicrosoftIIS 6.0 rivalise avec Zeus en matière de performances dynamiques, avec 506 transactions SSL par seconde contre 569 en configuration
quadriprocesseur pour son rival. Un signe de maturité pour un logiciel pourtant décrié. La linéarité est bonne, sans être parfaite. Le gain en nombre de transactions SSL entre une configuration à un, puis deux processeurs, est de 92 % (de 139,01 à
267,94). La zone d’ombre concerne l’absence d’outil de visualisation pour les journaux d’activité, qui oblige à consulter l’analyseur de performances de Windows Server 2003. Le serveur web se révèle être une bonne solution pour les administrateurs
habitués aux environnements Windows. Afin de contrer Apache, Microsoft vend une mouture baptisée Web Edition, 400 euros ht jusqu’à deux processeurs.

Caractéristiques

Serveur HTTP 1.1 ; protocole WebDAV ; livré avec Windows server 2003 ; .NET Framework, annuaire LDAP Active Directory et technologie de pages ASP.NET bloqués par défaut ; module d’isolation de processus applicatifs ;
gestion de SSL 3.0 et TLS 1.0 ; sauvegarde des données de configuration via une metabase XML ; planification des interruptions de service, application de mises à jour à chaud ; contrôle des ressources système allouées par groupe d’applications
(bande passante, processeur) ; filtrage d’en-têtes HTTP au moyen de modules externes URLScan ; version Windows Server 2003 Web Edition disponible au prix de 400 euros ht pour deux processeurs au maximum.

Points forts

Performances.

Données de configuration réversibles.

Isolation de processus applicatifs.

Points faibles

Pas de visualisation intégrée de log.

Nécessite Windows Server 2003.

Notes

Facilité d’installation 7,1

Gestion des serveurs virtuels 9,7

Étendue des fonctions de sécurité 7,4

Exploitation des journaux d’activité 6,6

Performances 5,6

Prix

Avec OS Windows Server 2003 : 3 004 euros HT

SUN ONE Web Server 6.0

Pénalisé faute de serveur d’applications J2EE

Seul serveur web avec MicrosoftIIS 6.0 à disposer de fonctions de sauvegarde des données de configuration, Sun ONE Web Server 6.0 permet de déclarer facilement un serveur virtuel au moyen de sa console HTML. Il intègre par
ailleurs une interface de visualisation des journaux d’activité (syslog), des modules de rapports statistiques et de suivi de l’activité du serveur. Côté architecture, l’orientation objet du serveur garantit la formation de flots d’exécution
indépendants pour l’écoute ou le traitement des requêtes (session, acceptor…). Cependant, l’interface HTML se révèle peu ergonomique et manque d’aide contextuelle pour déclarer plusieurs serveurs virtuels au sein d’une même classe. De plus,
son exécution par la machine virtuelle Java en environnement Linux Red Hat 7.2 nuit aux performances. Et ce, malgré les réglages entrepris par l’éditeur pour la gestion du cache ou des transactions au moyen de processus uniques censés améliorer les
performances. En l’absence de serveur d’applications conforme aux spécifications J2EE, Sun arrive donc dernier de ce comparatif, avec 130 accès sécurisés sur couche SSL et 3 239 pages statiques lues par seconde. La linéarité des performances est
également décevante, avec un gain constaté de 43,1 % entre une configuration mono et biprocesseur (60,5 à 86,6 transactions SSL par seconde). Pour y remédier, Sun proposera dès l’automne la version Sun ONE Web Server 6.1 avec la plate-forme serveur
unifiée baptisée Project Orion, sur environnements Unix dont Solaris entre autres , Linux ou Windows (serveur web, serveur d’applications, messagerie, serveur d’annuaires et d’identité Liberty, SunCluster…). Enfin, avec un prix de 1 650
euros ht par processeur pratiqué par Sun, la configuration quadriprocesseur testée est la plus chère de notre comparatif. Pour baisser ce prix, Project Orion proposera une tarification par utilisateur.

Caractéristiques

Serveur HTTP 1.1 fondé sur l’exploitation de servlets ; technologie de pages JSP ; déclaration de sites virtuels sécurisés (SSL 3.0, TLS 1.0) et non sécurisés, au sein d’une même instance de serveur web ; Sun ONE
Directory Server inclus ; prêt pour IPv6 ; intégration d’une interface de visualisation des journaux d’activité (syslog), de modules de rapports statistiques et de suivi de l’activité du serveur ; filtrage d’en-têtes HTTP ; contrôle des ressources
par serveur virtuel (bande passante, connexion).

Points forts

Isolation de processus.

Restauration des données de configuration.

Points faibles

Performances.

Manque d’aide contextuelle.

Pas d’annuaire LDAP intégré à la version Linux.

Notes

Facilité d’installation 5,8

Gestion des serveurs virtuels 9,7

Étendue des fonctions de sécurité 7,1

Exploitation des journaux d’activité 5,9

Performances 3,1

Prix

Avec OS Red Hat 7.2 : 6 673 euros HT

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La rédaction