1. Facilité d’installation
La facilité d’installation et de configuration des serveurs conditionne la rapidité de déploiement d’interfaces HTML auprès des utilisateurs. En la matière, Zeus Web Server sort grand vainqueur de notre test. L’interface HTML
Web Controller centralise l’ensemble des opérations d’installation, de configuration et d’exploitation. Microsoft IIS 6.0, qui n’est pas mis en ?”uvre par défaut avec Windows 2003 Server, propose des assistants qui facilitent son installation.
Quant à Sun ONE Web Server, son installation en mode ligne de commandes se révèle moins conviviale, quoiqu’efficace. En revanche, l’interface Webmin retenue pour Apache 2.0 est décevante. Choisie par la SSII du libre Alcôve, elle n’offre pas d’aide
contextuelle.
2. Gestion des serveurs virtuels
La mise en place de serveurs virtuels conditionne la rapidité de déploiement de serveurs de production au sein d’un même serveur physique. Toutes les interfaces d’administration permettent la déclaration d’un répertoire racine,
de numéros IP, de noms de domaine et de ports d’écoute, chargés de réceptionner une requête HTTP. Tous assurent la déclaration de différents serveurs pour une carte réseau disposant de plusieurs numéros IP. Zeus et Microsoft se distinguent par des
possibilités de paramétrage par lots de serveurs.
3. Étendue des fonctions de sécurité
Les règles de cloisonnement adoptées par Zeus, Microsoft et Sun offrent une bonne stabilité. Apache exploite différents processus au sein de plusieurs flots d’exécution (MultiProcessing Modules), assurant, en théorie, une
meilleure tenue en charge. Pour la gestion des utilisateurs, seuls Zeus et Apache disposent d’une base de droits intégrée, mais tous proposent le filtrage d’en-têtes HTTP. Seuls Sun ONE Web Server et Microsoft IIS 6.0 intègrent des mécanismes de
sauvegarde des données de configuration. Quant aux protocoles de chiffrement, tous les serveurs exploitent en standard SSL 3.0 et TLS1.0.
4. Exploitation des journaux d’activité
Les journaux d’activité, communément appelés ‘ log ‘, dressent un historique de l’activité des serveurs web. Ils reposent sur des compteurs, lesquels journalisent le nombre de requêtes HTTP,
réussies ou avortées, les adresses IP des clients qui effectuent ces requêtes ainsi que toute autre information transmise par les en-têtes HTTP (type de client, méthode d’accès, etc.). Les outils de visualisation permettent de restituer ces
informations à l’administrateur.
5. Performances
Les serveurs web de Zeus et de Microsoft affichent des performances transactionnelles comparables. Sun semble plus pénalisé que Microsoft par l’absence de serveur d’applications. Quant à Apache, la configuration mise en place
par Alcôve n’a pas permis de procéder aux tests statiques. Un bug récurrent maintient trop de connexions TCP ouvertes, ce qui a pour effet d’engorger la pile TCP/IP du serveur Apache. De même qu’il n’a pu accéder aux données à l’aide de notre
passerelle Perl. Cela explique la note obtenue. Les tests les plus probants portent sur des transactions SSL 3.0, réalisées avec quatre processeurs actifs, sans fonction d’HyperThreading activée.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.