‘ Nous n’avons conservé que nos clients internationaux, sans leur imposer un seuil minimal de chiffre d’affaires, comme certains de nos confrères ‘, explique Bruno Davoine,
nouveau p-dg France et vice-président Europe pour les marchés entreprises de Cable & Wireless.Tous les clients purement nationaux ont été vendus avec les actifs nationaux de l’opérateur (points de présence, centres d’hébergement et personnel) à divers repreneurs (Tiscali,
en France). Cette règle, qui a été appliquée dans tous les pays européens, le sera également d’ici mars prochain aux États-Unis. Ce qui aboutit parfois à des situations
inattendues, comme en France, où l’opérateur britannique ne compte qu’une trentaine de clients entreprises pour un effectif de soixante-cinq personnes.Lâchant ses ambitions dans l’hébergement web et le
streaming video, l’opérateur s’est recentré sur ses réseaux internationaux terrestres et sous-marins conventionnels. Il continue ainsi de proposer des services de bande
passante, frame relay, ATM, VPN-IP (y compris IPSec vers
MPLS) et de terminaison d’appels vocaux en liaison avec ses opérateurs clients (Bouygues Telecom, Cegetel, LDCom, Orange, Tele2 et Tiscali, en France).
La confiance est de retour
Sur le Vieux Continent, le support opérationnel a été concentré à Munich, en Allemagne, et le nombre de n?”uds d’accès est passé de cinquante-deux à vingt et un. Ce qui, pour le moment, paraît suffire, puisque tous les
services internationaux de l’opérateur sont accessibles de partout en xDSL.La confiance semble même revenir : au premier semestre 2003, le chiffre d’affaires entreprises de Cable & Wireless en Europe a été de 20 millions de livres, contre 10 millions un an plus tôt. Alors que son chiffre
d’affaires opérateurs se tasse, passant de 123 à 121 millions de livres.
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