Les internautes sont peu méfiants face aux messages publiés sur les murs Facebook ou les flux Twitter. Les dangers y sont pourtant, aujourd’hui, aussi réels qu’avec le courriel. Les ingénieurs de Kaspersky ont analysé une attaque menée sur Facebook, le 21 mars dernier. Celle-ci se propage via la messagerie instantanée (Tchat Facebook). L’utilisateur reçoit un message d’un ami indiquant “ qu’après avoir lu le message de sa fille, un père s’est énervé et en est mort ”, suivi d’un lien pour consulter ledit message. Il conduit à un écran d’autorisation traditionnel d’application Facebook. En acceptant, la liste de contacts est récupérée par les cybercriminels qui renvoient alors automatiquement le message à tous vos contacts. Cette application affiche dans le même temps une alerte demandant une vérification de votre âge (dans votre langue), suivie d’une demande d’envoi de la réponse par SMS (évidemment surtaxé). Les utilisateurs de 65 pays ont été touchés par cette attaque, Ukrainiens, Indonésiens, Américains et Russes le plus fortement. Quelques Français aussi, mais à moins de 1 %, le message d’origine étant en anglais. Et s’il avait été en français ?
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