“C’est la pagaille ! Tout le monde en veut et tout de suite !” C’est ainsi que Jacques Douffiagues, ancien ministre et membre de l’Autorité de régulation des télécommunications, qualifie l’essor des réseaux haut débit des collectivités territoriales. Organisée par le Club des responsables informatiques de l’Ouest, la journée consacrée à ce thème a rassemblé de nombreuses entreprises. Normal : les opérateurs ne s’intéressent qu’aux grandes agglomérations, et les sociétés excentrées se trouvent toujours démunies en matière de haut débit. Principalement animées par un souci d’aménager le territoire, les initiatives des collectivités locales constituent ainsi une solution. En effet, elles amènent ?” ou font venir ?” la fibre vers des régions de moindre densité et, donc, moins rentables pour les opérateurs.
Mégalis s’appuie sur France Télécom
Les réalisations, aujourd’hui nombreuses, frappent par leur diversité. L’agglomération de Nancy a choisi, dès 1997, de construire elle-même son réseau de fibre optique ?” quitte à écorcher la législation dans ce domaine. Quant à Mégalis, le réseau des régions Bretagne et Pays de la Loire, il s’appuie sur l’infrastructure de France Télécom pour fournir des services aux établissements hospitaliers et universités des régions. Ces deux réseaux arrivent aujourd’hui à maturité. Initiés vers 1996, ils fonctionnent depuis quelques mois et leurs concepteurs en préparent les extensions et versions suivantes. Nouvelles applications, nouveaux utilisateurs… La demande dans ce domaine explose. Bonne nouvelle pour l’avancée des nouvelles technologies dans nos régions profondes !
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