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Les réseaux de KPNQwest soutenus à bout de bras

Un groupe d’opérateurs mené par le hollandais KPN finance la maintenance des réseaux. Mais la fermeture successive des filiales européennes de l’opérateur ne rend pas la tâche facile.

Le réseau optique de KPNQwest commence à connaître des ratés. “Des goulets d’étranglement devraient laisser des milliers d’entreprises sans accès à Internet”, prévoit un ingénieur d’Ebone ?” le réseau de KPNQwest ?” cité par le Wall Street Journal.Les fermetures successives des filiales nationales de KPNQwest mettent en péril la maintenance des réseaux.Ainsi, la filiale belge vient de faire savoir que le centre opérationnel d’Ebone allait être débranché, à la suite de l’échec d’un plan de reprise. En France, les 120 employés ont dû quitter les locaux de l’entreprise après sa liquidation.Les réseaux français, comme dans les autres pays européens, sont désormais gérés de Hollande, mais avec quelle garantie d’efficacité ?En effet, les 25 000 kilomètres de réseaux de KPNQwest en Europe sont maintenus en service par son actionnaire principal, KPN, en association avec plusieurs autres opérateurs. Ils contribuent à l’effort financier nécessaire, en attendant qu’une solution de reprise de KPNQwest soit trouvée.Pour le moment, seul KPN aurait fait une offre globale afin de s’approprier le réseau européen de KPNQwest. La semaine dernière, les administrateurs avaient rejeté l’offre de la société d’investissement Trimoteur, d’un montant de 200 millions d’euros.En France, lopérateur suédois Telia et le groupe Illiad (éditeur de Free) auraient fait une proposition de reprise sur le réseau français. Au total, plus de quarante offres auraient été faites en Europe pour se partager les réseaux de KPNQwest.

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Frantz Grenier