Dix mille visiteurs ont parcouru les allées du quarantième salon ProSearch, les 29 et 30 mars à Paris-la Défense, sur le recrutement high tech (*). Mais, signe de ces temps de pénurie d’informaticiens, près de quatorze mille postes étaient proposés par les cent quarante exposants. A côté des poids lourds (Altran, Sema Group, Atos, Oracle), une vingtaine de nouveaux recruteurs étaient présents. Parmi les habitués, le groupe Elektik affirme conclure 30 % de ses embauches grâce à ProSearch. Expectra (enseigne travail temporaire du groupe Védior, incluant Soprate) se présente pour la première fois sous ce nom et Randstad Intérim revient après plusieurs années. “Nous sommes là car les métiers sur lesquels nous intervenons se sont élargis aux ingénieurs et aux cadres, explique Jean-François Bodin, chez Randstad. Et l’intérim commence à être vu d’un bon ?”il comparé aux contrats de certaines SSII où les gens sont livrés à eux-mêmes.”
Chez Expectra, Géraldine Deshabit, directrice marketing, constate une évolution vers plus de consultants, de chefs de projets ou de coordinateurs. Seul problème : “J’ai peur que ProSearch n’ait bientôt trop d’éditions. Le salon risque de s’appauvrir, et d’avoir de moins en moins d’exposants intéressants, donc de moins en moins de candidats à fort potentiels”
(*) Filiale du Groupe Tests, éditeur de 01 Informatique.
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