Primes, bonus, stock options, promotions, cadeaux : les start up rivalisent d’imagination pour recruter et fidéliser leurs employés. ” Les profils techniques sont simples à trouver, précise Rafi Haladjian, président de Fluxus. En revanche, des consultants seniors qui ont la culture internet, c’est plus dur. C’est la raison pour laquelle nous avons créé notre propre université dans le cadre de l’université professionnelle d’Amiens, pour former les gens à nos méthodes de travail. ” Dans les start up, la politique de cooptation est très développée, avec un système de primes pour l’employé qui varient de 5 000 à 10 000 francs, en moyenne, selon le profil recruté. ” C’est la méthode la plus efficace. Car nos employés sont bien placés pour savoir si leurs connaissances correspondent ou non à l’esprit de l’entreprise “, explique Jacques Benamor, directeur des ressources humaines du groupe Fi System. ” Sans compter qu’embaucher les connaissances de nos collaborateurs facilite leur intégration “, ajoute Olivier Petit, DRH de IsdNet. Le web arrive en second dans les moyens de recrutement des start up qui, toutefois, ne négligent aucune piste.Côté fidélisation, les stock options, en bonne position dans leurs arguments ne suffisent pas : ” J’en ai, j’en propose, mais les voisins aussi. Alors je recrute des gens qui ont une personnalité et une éthique, pas des mercenaires “, déclare Rafi Haladjian. Le projet et la culture d’entreprise reviennent donc bien souvent dans les discours des responsables des ressources humaines, conscients que la fidélisation passe aussi par une rémunération, en conformité avec les prix du marché et, surtout, des perspectives de carrière personnalisées. IsdNet a, dans cette optique, mis en place un plan de formation des jeunes recrues pour les préparer à leur rôle de manager.
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