Ce mardi 20 novembre est un nouveau jour de grève. Dans les transports en commun, dans la fonction publique. Mais aussi dans la distribution des journaux. Suite à la grève d’une branche du syndicat du Livre, suite à l’annonce de
350 suppressions de postes aux Nouvelles messageries de la presse parisienne, aucun quotidien national n’est en kiosque. Mais il y a Internet. Du coup, certains proposent gratuitement l’édition du jour, dûment mise en page au format
électronique, consultable ou téléchargeable en PDF, ou autre.C’est le cas du Monde daté du 21 novembre. Le quotidien, qui sort en temps normal en milieu de journée, daté du lendemain, n’a pas été imprimé mais est
disponible pour tout le monde en PDF sous forme de lien sur la page d’acccueil du site du quotidien. Il suffit de cliquer et l’interface s’ouvre. Le lecteur
n’a qu’à faire défiler les pages (32 au total). Tout y est : les articles, les photos et même les publicités. Cette version existait déjà, mais elle n’était accessible qu’aux abonnés.Même scénario à Libération. L’édition numérique en PDF est habituellement payante (1,20 euro le numéro). Elle est
proposée gratuitement à tous ce 20 novembre. Même option pour Les Echos et Le Figaro.
Ce dernier annonce fièrement dès la page d’accueil de son site que ‘ malgré la grève, voilà le Figaro de
mardi ‘. Normalement, il faut
s’inscrire gratuitement pour y accéder.
Une interface poussée pour La Croix
Le Parisien, lui, a décidé de rendre accessibles tous les articles sur
son site Web ordinairement payant. L’Humanité aussi signale que toute son édition de ce mardi est disponible
‘ exceptionnellement ‘
sur Internet.Le quotidien La Croix a également opté pour la
gratuité de sa version électronique aujourd’hui. En temps normal, il faut s’abonner au site (180 euros par an) ou à la version papier pour accéder au fichier PDF. Le site propose une interface
de lecture assez élaborée, en deux parties. Le lecteur choisit un article dans le sommaire en cliquant sur le titre. A gauche, s’ouvre alors la page du journal où figure l’article, telle qu’elle devait être mise en page et imprimée ; à droite,
la version Internet de l’article. Ensuite, s’il souhaite lire toute la page affichée à gauche, l’internaute n’a qu’à cliquer sur les articles pour les faire apparaître à droite. Le tout est imprimable.De leur côté, La Tribune ou L’Equipe ne changent rien. Ils renvoient leurs lecteurs à leurs sites Web, qui sont déjà en accès libre. Pour télécharger le PDF du quotidien sportif, il faut
débourser 1 euro.
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