L’indice composite est resté stable cette semaine. Il affiche une nouvelle panne de croissance : depuis plus d’un mois, il n’a connu aucune progression significative, ce qui constitue un événement sans précédent depuis le début de l’année. La morosité persistante du marché de l’emploi dans les nouvelles technologies et le nombre d’offres proposées par internet, qui a baissé de plus de 11 % depuis la fin de l’année 2001, pèse sur cette tendance.
Du béton dans le virtuel
Parallèlement, l’indice financier atteint son plus bas point depuis octobre, notamment en raison des incertitudes persistantes sur la reprise économique générale, mais aussi sur les perspectives de croissance des entreprises emblématiques des nouvelles technologies. Dans le domaine des services financiers à distance, la plupart des pionniers soit évoluent vers une acquisition ou une alliance avec un réseau de points de contacts physiques, soit se font absorber par des établissements traditionnels qui acquièrent à prix intéressants des clients, des compétences et des infrastructures techniques récentes. Quant aux banques déjà dotées d’une offre à distance, elles parient sur la mise en place d’une offre multicanal véritablement intégrée dans les prochaines années.C’est ce qu’illustrent, par exemple, les récents plans stratégiques publiés par BNP-Paribas et La Société générale. La banque multicanal devrait devenir plus performante et donc jouer un rôle clé, non seulement dans la vente de nouveaux produits aux clients actuels, mais aussi dans la conquête de nouveaux clients, en offrant la proximité dun réseau physique qui demeure une demande de la part des clients mais aussi une vraie opportunité de bénéficier de services à valeur ajoutée à distance, pour les plusieurs millions de clients qui y sont déjà prêts.* directeur des études stratégiques, Accenture France
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