01net. passe en revue les propositions des deux candidats encore en lice. Avec, au programme, six grandes thématiques qui ont structuré la campagne sur les nouvelles technologies.
Redynamiser l’économie numérique
Ce sera, peut-être, l’un des grands chantiers de la présidence à venir. Comment canaliser les énergies, soutenir l’innovation et relancer la création d’emplois ? Réponse en deux temps et en deux visions du développement économique.
SÉGOLÈNE ROYAL
NICOLAS SARKOZY
Un Small Business Act à la française Ségolène Royal s’engage à augmenter le budget de la recherche et des crédits publics pour l’innovation de 10 % par an. Elle souhaite également qu’une part des marchés publics soit réservée aux PME. De plus, le rapport Rocard préconise la mise en place en droit français de l’équivalent du Small Business Act en vigueur aux Etats-Unis. L’objectif est de créer un “écosystème favorable à l’innovation”, ce qui passe au niveau local par la création de fonds publics régionaux de participation. Et par un accompagnement des entreprises pour lutter contre la fracture numérique.
Des mesures fiscales Nicolas Sarkozy souhaite réserver aux PME une partie des marchés publics (comme Ségolène Royal) et des crédits publics de recherche. Selon lui, l’économie numérique doit être un levier pour vaincre le chômage. Cela passe alors par la création de maisons des entrepreneurs et l’installation d’incubateurs d’entreprises dans les universités. D’un point de vue fiscal, le candidat souhaite une déduction possible de l’ISF, à hauteur de 50 000 euros, pour toute somme investie dans une PME. Par ailleurs, un statut de micro-entreprise numérique pourrait être créé. Et les revenus tirés d’une activité numérique personnelle (vente d’articles sur eBay, Price Minister, revenus Adwords, etc.) seraient exonérés de charges fiscales et sociales dans une limite à définir.