Les valeurs informatiques et télécoms du Nasdaq ont fait les frais des profit warnings qui se sont succédé la semaine dernière. C’est Sprint qui a ouvert la danse mercredi 19 en annonçant que ses bénéfices seraient en dessous des prévisions des analystes de 2 à 5 cents par action. Des résultats en demi-teinte, en partie dus à la (trop) lente augmentation du nombre de clients à l’offre de téléphonie mobile de l’opérateur. L’annonce d’un tarissement de la demande en téléphones mobiles a entraîné en parallèle la chute des cours de Nokia et des fondeurs de semi-conducteurs. Le marché des semi-conducteurs à Philadelphie a alors baissé de près de 5 %.
Le deuxième acte s’est joué le jeudi 20 avec la confirmation de profit warnings d’Intel. Le fondeur a annoncé un chiffre d’affaires trimestriel en augmentation de 3 à 5 % seulement, contre les 9 à 12 % de hausse prévus par les analystes. C’est en grande partie la baisse de la demande en Europe (due au déclin de l’euro face au dollar) qui aurait handicapé Intel. Mais ni en Asie ni aux États-Unis les ventes de PC n’ont atteint les chiffres attendus. Les analystes dans leur ensemble ont revu leurs prévisions à la baisse sur le titre, qui a perdu plus de 20 % dans la journée de vendredi 21. Ce dernier a entraîné dans sa chute les constructeurs : Dell Computer a perdu 9,1 %, et Apple Computer 8,3 %.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.