Un à un, LeMonde.fr, LeFigaro.fr, Nouvelobs.com ou encore 01net.com désactivent le module social « J’aime » de Facebook de leur site. La raison ? Depuis quelques jours, en lieu et place des photos de fans assidus, les internautes voient apparaître des clichés de lectrices d’un genre nouveau. Julie, Isabelle ou encore Marie-Laure dévoilent des images plus qu’explicites de leur anatomie. Et en cliquant sur leur profil, l’internaute est invité à se rendre sur des sites aux noms évocateurs comme voyeuroo.com.
Débutée en milieu de semaine dernière, la campagne de spams – qui a obligé LeMonde.fr à faire son mea culpa – gagne une grande partie des sites de presse.
Une gestion au coup par coup
Parmi les éditeurs de contenus, la colère gronde. Sans compter le mauvais effet que produisent ces images sur leur site, les professionnels critiquent vertement le manque d’outils et de solutions apportées par le réseau social pour gérer ce genre de problème. Les responsables communauté n’ont d’autres choix que de se rendre sur le compte administrateur de leur page Facebook pour supprimer un à un les faux profils. Mais à peine sont-ils bannis que d’autres apparaissent.
Tant et si bien que les administrateurs des journaux en ligne concernés ont pris l’initiative de réduire le module social à sa plus simple déclinaison, un bouton « J’aime » comme le nouvelobs.com, ou encore le font pointer vers une page Facebook épurée sans commentaire (01net., voir dans la colonne de droite, Figaro.fr). Le réseau social désactive pourtant un à un les profils incriminés qui lui sont remontés par ses partenaires, mais pas assez rapidement.
Aucun des responsables du réseau social en France n’était disponible pour répondre à nos questions à l’heure où nous bouclions cet article.
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