Comment récupérer une image dans un jeu en 3D ?
E210, de Lexmark: une laser rapide trop chère à l'usage
Les produits
14 janvier 2002 à 00:00
Les produits : ProLiant ML300E, de Compaq Homogène, mais un équipement trop limitéRien de vraiment surprenant avec ce serveur. Quel que soit le critère retenu, il…
Les produits : ProLiant ML300E, de Compaq Homogène, mais un équipement trop limité
Rien de vraiment surprenant avec ce serveur. Quel que soit le critère retenu, il se situe plus ou moins dans la moyenne. Il dispose d’un boîtier bien conçu et sécurisé, avec un accès facilité pour la maintenance. Une documentation succincte, mais claire ?” et en cinq langues ?”, assiste l’utilisateur dans sa mise en ?”uvre. Le constructeur fournit également un utilitaire d’administration à distance (Compaq Management 5.1). Côté matériel, le serveur dispose d’une carte d’extension au format PCI des plus étranges, cumulant les fonctions de carte vidéo, réseau (Ethernet 10/100 Mbit/s) et contrôleur IDE Ultra ATA/100 à deux canaux. Un choix technique qui bride par trop les performances du serveur. On regrette également la capacité de son disque dur, limitée à 20 Go, légèrement insuffisante pour un serveur. En termes de performances, le modèle de Compaq se révèle légèrement plus efficace dans le traitement des pages statiques que pour les tests CIFS.
En bref
Les produits : PowerEdge 500SC, de Dell Économique, mais des capacités disque insuffisantes
Le principal défaut de ce serveur réside dans son boîtier, dont la conception limite la capacité d’accueil d’autres disques durs. Seul un emplacement 5,25 pouces est disponible. De plus, le seul disque présent n’offre qu’une capacité de stockage de 20 Go, qui ne suffira pas pour toutes les utilisations. En termes de performances, le serveur offre une puissance de calcul correcte, sans plus, et uniforme, quel que soit le type de traitement effectué. L’administration de ce modèle est aisée et peut être assurée à l’aide d’un navigateur. Comme le serveur de Compaq, le PowerEdge 500SC dispose de cinq connecteurs PCI libres dont deux de 64 bits. Sa garantie est limitée à un an sur site, mais peut être étendue jusqu’à cinq ans. Ce modèle se révèle vraiment économique, puisque dans la limite de prix fixée, le constructeur fournit également le moniteur (15 pouces).
En bref
Les produits : Essentia 4000, d’Elonex Puissant, mais les outils d’administration manquent
Ce modèle est de loin celui qui se rapproche le plus du concept de serveur de par son architecture. En effet, le constructeur a doté sa machine d’un contrôleur Raid IDE, avec deux disques durs de 40 Go chacun. Le serveur dispose également de 512 Mo de SDRAM (la plus élevée du comparatif). Il en découle des résultats excellents dans les tests CIFS (et un peu moins bons pour le service de pages web statiques). Le boîtier est fort bien conçu, et seul l’accès aux disques durs mériterait d’être amélioré. Côté capacités d’évolution, le serveur se révèle relativement correct, avec trois connecteurs PCI libres (32 bits) et surtout quatre emplacements libres pour accueillir d’autres disques durs, et donc augmenter la capacité du système Raid. Malheureusement, ce serveur, pourtant séduisant, pèche par ses outils d’administration, uniquement proposés en option. Un oubli qui lui coûte la recommandation pour ce banc d’essai. D’autant qu’à l’instar des modèles de HP et de Maxdata, il ne gère pas SNMP.
En bref
Les produits : Primergy Econel 10, de Fujitsu Siemens Administrable, mais des performances déplorables
À vouloir trop jouer l’économie, Fujitsu Siemens nous propose une machine qui ressemble plus à un PC gonflé qu’à un véritable serveur (exception faite de ses fonctions d’administration). Pour preuve, la mémoire utilisée n’est pas de type ECC (avec correction d’erreurs), c’est d’ailleurs le seul serveur du comparatif à ne pas en être équipé. Le disque dur, dont la capacité de 20 Go est déjà insuffisante, tourne à 5 400 tr/min, ce qui, là encore, est décevant. Les contrôleurs disque et graphique sont intégrés à la carte mère (seule la carte réseau Ethernet 10/100 Mbit/s occupe un connecteur PCI). Conséquence directe, en termes de performances, le serveur se révèle médiocre (le plus lent du comparatif). Côté capacité d’évolution, il ne propose qu’un seul emplacement (5,25 pouces) libre. Concernant sa mise en ?”uvre, il offre une documentation plutôt succincte. Toutefois, le constructeur fournit tous les outils nécessaires à l’administration de la machine et elle peut, à l’instar du modèle de Dell, être gérée par l’intermédiaire d’un navigateur web.
En bref
Les produits : NetServer E 200, d’HP Évolutif, mais dénué d’administration
Pour pallier l’insuffisance du contrôleur disque Ultra ATA/66 intégré à la carte mère, HP a doté son serveur d’une carte Ultra SCSI (Adaptec AHA-2940UW) et du disque dur correspondant, lequel présente malheureusement une capacité très étonnante pour un serveur (9,6 Go). Reste que le boîtier met à disposition trois baies de 3,5 pouces libres pour accueillir d’autres disques, et augmenter ainsi la capacité totale. Si cette configuration permet d’obtenir des résultats impressionnants lors des tests de service de pages web statiques, ceux obtenus lors des tests CIFS sont nettement moins bons (supérieurs à la moyenne tout de même). En revanche, le constructeur ne fournit que la machine. Reste à l’administrateur système à se débrouiller pour l’installation autant que pour l’administration. Le serveur n’offre même pas la gestion de SNMP (versions 1, 2 ou 3), caractéristique qu’il partage avec les modèles d’Elonex et de Maxdata.
En bref
Les produits : Station BTO 1,5 GHz, de Maxdata Sur mesure, mais peu administrable
Ce serveur n’appartient, comme son nom l’indique (BTO signifie fabriqué à la demande), à aucune gamme standard du constructeur, ou plus précisément ici, de l’assembleur. Maxdata s’est fondé sur nos recommandations préalables pour concevoir une machine sur mesure. Et le résultat est, dans l’ensemble, assez satisfaisant, tout au moins du point de vue matériel. Le serveur est équipé d’un processeur Pentium 4 cadencé à 1,5 GHz (le plus rapide du comparatif). On note la présence d’un contrôleur Raid IDE, mais équipé malheureusement de deux disques durs de capacités différentes, d’où l’impossibilité de le configurer correctement. Chose rare, Maxdata fournit un moniteur avec son modèle. Les performances obtenues lors des tests sont assez satisfaisantes, bien que la machine ne profite pas de son système Raid. Mais le serveur pèche par son administration et par l’absence de gestion de SNMP, une faiblesse fréquente avec des machines conçues par des assembleurs et non par des spécialistes du domaine.
En bref
Les produits : Express5800 TM1300, de NEC Complet, mais peut mieux faire
Comme le modèle d’Elonex, l’Express5800 présente toutes les caractéristiques d’un serveur, avec, en plus, quelques outils d’administration. En premier lieu, la carte mère peut accueillir un second processeur. Côté mémoire, les 512 Mo installés sont de type DDR SDRAM, a priori plus rapide que la traditionnelle SDRAM généralement utilisée. Sur le terrain, cette technologie ne fait néanmoins pas de miracle, le serveur présente des performances très correctes, mais inférieures à celles d’autres modèles aux caractéristiques proches (Elonex par exemple), équipés de la mémoire habituelle. Pourtant, ce serveur dispose d’un des processeurs les plus rapides, et surtout possédant le plus de mémoire cache de second niveau (512 Ko contre 256 Ko en général). En termes de capacités d’évolution, on apprécie les cinq connecteurs PCI libres ainsi que les quatre emplacements 3,25 pouces. La panoplie de logiciels d’administration s’est révélée incomplète, mais la machine testée était encore au stade de prototype. Bref, un des serveurs les plus homogènes du comparatif.
En bref
Les produits : Magnia 510D, de Toshiba Biprocesseur, mais un déficit de puissance
Tout comme le modèle de NEC, le serveur de Toshiba fonctionne avec deux processeurs, ce qui permet d’améliorer sa puissance de calcul (au demeurant peu convaincante). En effet, le constructeur a équipé sa machine du processeur le plus lent de ce comparatif (733 MHz), lequel n’est même plus présent au catalogue d’Intel. Passer en mode biprocesseur impliquera donc l’achat de deux processeurs. Autre problème, le disque dur ne fonctionne qu’à la vitesse de 5 400 tr/min et se trouve desservi par un contrôleur disque Ultra ATA/66. Conséquence logique, les performances obtenues lors de nos tests n’ont rien d’extraordinaires, et seuls les modèles de Compaq et de Fujitsu Siemens font moins bien. Concernant l’administration, on apprécie la gestion de SNMP. Le constructeur met à disposition un outil logiciel d’administration, mais le serveur n’est pas accessible depuis un navigateur. Reste que ce modèle dispose d’un boîtier bien conçu, où seuls les accès à la mémoire et au disque dur mériteraient d’être améliorés.
En bref
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp .