Le 2 mai dernier, plus de 1 300 personnes étaient venues à la rencontre mensuelle entre investisseurs et entrepreneurs de start-up. ” Cette demande croissante nous oblige à recentrer l’événement “, affirme Delphine Eyraud, responsable des First Tuesday Paris. D’autant que, à la lumière des récents déboires de la Net-économie, les investisseurs revoient leur stratégie à la baisse.La récente liquidation de Boo.com ou de Toysmart.com les a refroidis. “Ils sont plus sélectifs, plus exigeants quant à l’usage qui pourra être fait de leurs capitaux. L’euphorie des premières heures fait désormais place a une nouvelle approche, plus mesurée, impliquant un plus grand nombre d’acteurs de l'”ancienne économie”.”Mardi 6 juin, il n’y aura que 500 participants, triés sur le volet, et dans un lieu encore tenu secret. L’invité d’honneur, Ola Ahlvarsson, CEO et cofondateur de Result, viendra présenter le réseau d’experts qu’il a créé en juin 1999, pour aider les start-up à se développer a l’international. On y trouvera également les directeurs financiers de CFO, de Newsfam.com ou de Libertysurf. Et, après Tocamak en mai, c’est au tour d’Andersen Consulting de sponsoriser la soirée.Mais First Tuesday ne veut plus se limiter à l’organisation de ces grandes soirées mensuelles, qui sont pourtant à l’origine de son succès. La société, dont le siège est basé à Londres, se lance dans les manifestations thématiques comprenant un public beaucoup plus restreint.Dans l’Hexagone, ce principe sera appliqué dès le 13 juin à Fontainebleau et le 20 juin à Paris, avec deux tables rondes consacrées au pilotage financier de start-up. Parmi les invités attendus à Fontainebleau, Nabih Maroun, directeur financier de Webraska, ou encore David Vafai, cofondateur de Bfinance.com.
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