N’avez-vous pas survendu l’UMTS ?A la lumière de ce qui s’est passé pour le GSM, les constructeurs et les opérateurs sont très bien placés pour savoir ce que sera demain le marché des services mobiles. Il saute aux yeux que certains pays sont capables d’aller beaucoup plus vite que d’autres. Au Japon, les services mobiles multimédias ont déjà explosé. En Finlande, au Portugal, en Suède et en Allemagne, ils s’envolent. Un peu partout, les services SMS explosent, alors qu’ils avaient été longtemps négligés par les opérateurs.Vous maintenez par conséquent vos prévisions ?Nos prévisions du marché de l’UMTS sont réalistes. En 1992, déjà, nous avions fait des pronostics pour le GSM, que d’aucuns avaient alors trouvés absolument délirants. Eh bien, ils ont eu tort, car ces pronostics se sont non seulement vérifiés, mais ont été littéralement pulvérisés. Les chiffres du marché ont été de deux à cinq supérieurs.Mais comment pouvez-vous être sûrs de pouvoir livrer tous les grands opérateurs en même temps ?Nous ne partons pas de rien. Nous avons une recherche-développement très importante, d’environ 10 000 personnes, sur toutes les technologies mobiles de demain (Edge, GPRS, UMTS, tout-IP…), les terminaux non compris. Nous avons des usines partout, et une organisation de production qui nous permet de satisfaire 40 à 50 % du marché mondial de la 3e génération.
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