Avec la multiplication des contrats d’affiliation entre portails et sites marchands, le revenu généré par de tels accords risque bien de décroître dès ces prochaines années.
C’est l’une des conclusions de l’étude menée par Jupiter Communication auprès de 36 grands sites de commerce américains. Deux tiers d’entre eux possèdent déjà un accord avec un portail. Seulement 4,5 % s’avouent prêts à renouveler l’expérience, des accords qui se montent, il est vrai, à plusieurs millions de dollars.
59,1 % étudient un renouvellement après réexamen des clauses, alors que 36,4 % ne souhaitent pas poursuivre. Chez ceux qui n’ont pas encore signé, une moitié étudie cette possibilité, mais c’est la difficulté à calculer le retour sur investissement qui est le plus souvent citée comme frein, de même que le coût d’une telle affiliation.
C’est évidemment sur le chiffre d’affaires généré que les responsables de site s’interrogent le plus. Pour les Web ayant déjà signé, 18,2 % d’entre eux considèrent que plus de 40 % de leurs ventes ont été amenées par le portail, 13,6 % estiment cette part des ventes comprise entre 31 et 40 %. Pour les autres (68,2 %), la proportion est inférieure à 30 %.
Le portail est considéré comme un bon apporteur de trafic et un bon moyen pour construire une marque, mais est jugé plutôt sévèrement lorsqu’il s’agit de fidéliser l’internaute ou même de conclure des transactions.
DES RELATIONS EN MUTATION
Le rapport portail/site marchand doit évoluer. Jupiter prévoit une diminution des exclusivités qui seraient de plus en plus limitées à des domaines précis, un allongement des durées des partenariats, mais surtout un meilleur échange d’informations entre les deux partenaires afin de valoriser le capital client et améliorer sa fidélité au marchand.
Les portails vont devoir apporter davantage de services à leurs marchands pour maintenir leurs parts de marché.
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