Aujourd’hui, les iBook et les Powerbook rivalisent sur bien des points avec les Mac de bureau. Ils savent presque tout faire, et en plus ils sont faciles à transporter. Reste à choisir entre huit modèles aux différences tantôt
marquées, tantôt subtiles.
Un Mac, c’est bien. Mais, un portable Mac, c’est peut-être encore mieux ? On peut l’emporter facilement partout avec soi, et l’utiliser loin d’une prise de courant électrique. Suivant les modèles, l’autonomie est de 2 heures à 3 heures 30 en utilisation intensive. Le choix d’un portable plutôt que d’un Mac de bureau est tout à fait pertinent, car même sans G5, les iBook et PowerBook (qui viennent de remonter en puissance) sont rapides. Ils jonglent entre Internet, les tâches bureautiques courantes, la vidéo, la retouche photo et la création musicale. La suite iLife est d’ailleurs partout installées. Même la création de DVD?”Vidéo n’est plus qu’une simple formalité sur les modèles SuperDrive livrés avec iDVD.En outre, les équipements sans fil étant venus s’ajouter en standard aux traditionnels ports Ethernet et modem, tous les cas de figure sont couverts que l’on ait à se connecter en bas ou haut débit, chez soi, au bureau ou en pleine nature. En fait, seuls les jeux 3D les incommodent, même si les nouveaux PowerBook 15” SuperDrive et 17” sauront affronter des titres récents.
Du mini au maxi C’est du côté du prix, et de la surface d’affichage offerte qu’il faut chercher les grandes contreparties de la mobilité. En entrée de gamme, l’iBook 12” coûte 200 ? de plus que l’eMac 15”. À l’autre bout du spectre, le Powerbook 17” Superdrive nouvelle version vaut 1130 ? de plus que son équivalent iMac. Les iBook (de 1079 ? à 1579 ?) sont à même de satisfaire les étudiants, aussi bien que les professionnels en quête d’une machine économique et tout terrain, voire les familles dont le Mac principal est souvent occupé. Les PowerBook (1529 ? à 2699 ?) nécessitent d’être moins contraints financièrement ; mais ils peuvent se substituer aux iMac pour la quasi totalité des travaux, moyennant l’adjonction d’un écran secondaire dans le cas du petit PowerBook à écran 12″. En somme, tout le monde peut trouver un modèle répondant à son budget et ses besoins.Les résultats des tests
Ibook, robuste mais … Apple a rencontré des problèmes avec les cartes mère des iBook qui pouvaient (ce n’est heureusement pas systématique) affecter l’affichage vidéo.
Un plan de réparation et d’extension de garantie sur ce problème précis a été mis en place, couvrant les modèles de 2001 à 2003. La gamme actuelle paraît heureusement épargnée.
www.apple.com/fr/support/ibook/faq/
Des PowerBook revigorés La version 2 de Bluetooth sur les PowerBook de janvier a révélé une vitesse de transfert multipliée par deux (1 mn 51 pour un fichier de 10 Mo soit 95 Ko/s, contre 3 mn 17 en Bluetooth 1). Mais lors de transferts entre les deux versions de Bluetooth, c’est le plus bas débit qui prime (56 Ko/s environ). Autre bonne surprise, le nouveau trackpad qui permet la navigation dans les fenêtres en effleurant sa surface avec deux doigts (option débrayable). C’est très simple et efficace. Apple a aussi intégré un détecteur de mouvements. Si le portable tombe, la tête du disque dur tente de s’arrêter et se ranger avant le choc. Enfin les modèles 15″ et 17″ ont vu le rétro?”éclairage de leur clavier nettement amélioré. Les touches se distinguent désormais toutes très franchement dès que la lumière ambiante faiblit.
Les iBooks : iBook 12 pouces Combo (1 079 €) Étudiant, professionnels très nomades ou parents dont l’iMac est toujours occupé, cet iBook est un bon choix. Son G4 à 1,2 GHz remplit toutes les tâches courantes ?” Internet, MP3, Divx, bureautique ?” et même de plus exigeantes comme le montage vidéo avec iMovie ou encore la retouche d’images dans Photoshop.
Sa définition de 1024×768 points sur un écran de 12″ offre un bon compromis en termes de finesse d’affichage et d’encombrement. Attention cependant, après de longues heures d’utilisation la fatigue visuelle se fait sentir. Toutefois, une sortie vidéo permet de le relier à un écran externe ; il faut cependant éviter les LCD de grande taille qui gèrent mal cette définition. Cette sortie est aussi utile pour brancher un vidéo projecteur ou une télévision (adaptateur à 19 ?) afin de regarder confortablement films DivX et DVD Vidéo.
Compact, l’iBook 12” Combo est très aisé à transporter et sa carte AirPort Extreme (Wi?”Fi) lui ouvre la porte des bornes d’accès Internet sans fil de plus en plus courantes dans les lieux publics des grandes villes. Le sans fil c’est aussi le Bluetooth (en option, 49 ? à l’achat) pour dialoguer avec les mobiles GSM/GPRS compatibles afin de synchroniser agenda, et carnet de contacts ou relever des courriels presque partout. Les ports modem 56k et Ethernet ferment le ban de cet équipement réseau complet.
Sauf amasser MP3, DivX ou à beaucoup travailler avec iMovie, on dispose avec 30 Go de disque dur d’une capacité acceptable, sinon prenez l’option 60 Go (50 ?). Le graveur de CD (Combo), en plus de la création de compilations avec iTunes, permet les sauvegardes de fichiers sur CD?”ROM. Premier représentant d’une gamme très solide (malgré quelques avanies, voir encadré) cet iBook se satisfait de 512 Mo de mémoire (mais grimpe jusqu’à 1,25 Go de RAM). On regrettera ses haut-parleurs très médiocres et l’absence d’entrée audio.
AUTONOMIE : 2h57
POUR : La compacité. La rapidité correcte pour les travaux courants et le Wi-Fi intégré à bon prix. La bonne autonomie.
CONTRE : Les hauts parleurs médiocres.
Les iBooks : iBook 14 pouces Combo (1 379 €) Pour qui ceux utilisent couramment plusieurs logiciels à la fois, ou ont des problèmes visuels, l’iBook 14 pouces offrira un confort supérieur au modèle 12 pouces. Tout y est affiché en un peu plus gros, la définition étant identique. C’est un avantage si l’on doit passer de longues heures sur cet écran. D’un autre côté, si Apple avait relevé la définition, cela aurait permis de profifter d’une plage de travail plus importante pour les fenêtres et documents …
Dans un cas comme dans l’autre, revers de la médaille, qui dit ‘ grand écran ‘, dit portable plus encombrant. Comptez entre 3 et 4 cm de plus dans les dimensions et 2,7 Kg au lieu de 2,2 Kg face au 12 pouces. Dans la sacoche, l’écart est notable mais cet iBook 14 pouces reste une machine de terrain. Le disque dur voit sa taille atteindre les 60 Go, un bon point, tandis que les quelques 100 MHz de plus sur la vitesse processeur (1,33 GHz) ne se répercutent que modérément sur les résultats de nos tests. Ce n’est donc pas un critère de différenciation majeure.
AUTONOMIE : 3h30
POUR : L’écran confortable. La capacité disque. L’excellente autonomie.
CONTRE : L’encombrement.
Les iBooks : iBook 14 pouces SuperDrive (1 579 €) Différence majeure avec l’iBook 14 pouces Combo : le remplacement du graveur de CD par un graveur de DVD, bien pratique pour copier des films ou graver ses propres réalisation avec iDVD de la suite iLife. Autre avantage du SuperDrive face au Combo, la sauvegarde de fichiers sur des DVD (-R/RW), qui fournissent une capacité de 4,7 Go sept fois plus importante que celle des CD. Ce modèle doté d’un G4 à 1,33 GHz devrait afficher des performances et une autonomie similaires au modèle Combo.
AUTONOMIE : non testée
POUR : Le graveur de DVD pour iLIfe.
CONTRE : L’encombrement.
Les PowerBook 12 pouces : PowerBook 12 pouces Combo (ancienne version) (1 629 €) C’est le modèle à considérer pour allier grande mobilité et confort de travail en poste fixe. Son prix, avouons?”le, peut sembler démesuré pour un modèle 12″ ; mais on concilie faible encombrement (27,7×21,9×3 cm), légèreté (2,1 kg), bonne autonomie (2h36 en lecture DVD) et bonne capacité d’affichage sur grand écran. Certes, l’écran de 1024×768 points ne mesure que 12 pouces (30 cm) de diagonale. Mais on étendra l’affichage sur un écran externe (DVI ou VGA), dont la surface d’affichage (jusqu’au 21 pouces/53 cm QXGA ?” 2048×1536 points) s’ajoutera à celle du portable. Et si l’on manque de place autour de l’écran secondaire, les PowerBook savent travailler avec leur propre écran fermé moyennant un clavier et une souris USB.
Côté puissance, avec son G4 1,33 GHz, il ne creuse guère l’écart avec les iBook ; mais c’est déjà assez pour tous les travaux courants. Si la relative lenteur de son disque dur 4200 tr/min s’est fait fortement sentir lors de nos tests Office, elle passe sans trop de douleur dans la pratique.
Les deux ports UBS 2, le FireWire et l’entrée audio l’ouvrent à tous les périphériques et le Bluetooth est intégré au même titre que l’AirPort (Wi?”Fi), l’Ethernet et le modem pour des connexions réseaux bas ou haut débit, avec ou sans fil.
Le Combo intégré assure la gravure de CD?”ROM (compilations musicales ou sauvegardes de fichiers) et la capacité de stockage est presque confortable avec 60 Go. Dommage qu’un seul logement mémoire soit libre, c’est moins souple pour gonfler la RAM (jusqu’à 1,25 Go). Et point de clavier rétro?”éclairé, une fonctionnalité parfois pratique.
AUTONOMIE : 2h36
POUR : La compacité. La capacité d’affichage étendue à prix raisonnable.
CONTRE : Le prix. Un seul logement mémoire libre.
Ce qui change avec le nouveau modèle
Les PowerBook 12 pouces : PowerBook 12 pouces SuperDrive (1 729 €) Son G4 à 1,5 GHz (profitable notamment sur Photoshop et Office) et le graveur DVD 8X composent un modèle prêt à la plupart des usages et en particulier pour iLife et son outil de création de DVD?”Vidéo, iDVD. Les possibilités de sauvegardes sont en accord avec les 80 Go du disque dur qui passe de 4200 à 5400 tr/mn, se rapprochant des Mac de bureau. Voilà un excellent compromis entre une petite taille et un très bel équipement (voir aussi encadré page ci?”contre). Deux regrets : pas de clavier rétro?”éclairé et ces nouveaux 12″ voient leur logement mémoire désormais occupé par la seconde barrette de 256 Mo !
AUTONOMIE : 2h43
POUR : Compact, vif et polyvalent avec son SuperDrive.
CONTRE : Le second logement mémoire occupé.
Son prédécesseur
Les PowerBook 15 pouces : PowerBook 15 pouces Combo (ancienne version) (2 078 €) Polyvalent par excellence, ce PowerBook peut prétendre au statut de machine principale, pour tous et pour tout faire ou presque. Et ce même sans le renfort d’un écran secondaire car son écran 15 pouces panoramique (définition de 1280×854 points) amène un plus indéniable par rapport aux modèles 12 pouces lorsqu’on veut garder plusieurs fenêtres et palettes sous les yeux.
Mais, avec son G4 à 1,33 GHz et son disque de 60 Go, il n’offre pas plus de puissance que le PowerBook 12 pouces Combo. C’est donc une fois encore plus en termes de confort de travail que de rapidité, que l’on gagnera en optant pour ce portable. Attention cependant, l’autonomie est juste moyenne. En plus de l’écran très agréable, on apprécie la prise s-vidéo pour brancher un vidéo?”projecteur ou une télévision sans passer par l’intermédiaire d’un adaptateur.
Autre bon point, le port FireWire 800 (en plus du 400) permet d’utiliser des disques externes aussi rapides que leurs homologues internes.
En entreprise, on appréciera également le port Ethernet Gigabit dix fois plus rapides que l’Ethernet conventionnel. Bonus pour quelques-uns, le port pour cartes d’extension PC?”Card qui reste cependant utile si l’on veut utiliser par exemple une carte de communication UMTS (3G) pour des connexions Internet plus rapides qu’avec le GPRS.
Les PowerBook 15 pouces offrent également l’accès à leurs deux barrettes mémoire, simplifiant ainsi l’ajout de RAM. Un regret, la présence d’un graveur de CD plutôt que de DVD, qui réduit l’intérêt de certaines applications comme iDVD.
AUTONOMIE : 2h11
POUR : Le grand écran. L’équipement complet.
CONTRE : L’absence de graveur de DVD. L’autonomie moyenne.
Ce qui change avec le nouveau modèle
Les PowerBook 15 pouces : PowerBook 15 pouces SuperDrive (2 299 €) Le même que le Combo, en mieux. Passé de 1,5 à 1,67 GHz on ne mesure qu’un petit gain en vitesse face au précédent modèle (indice de performance de 11,7 contre 11,2). Mais le renouvellement de l’équipement confirme son statut de machine à tout faire. De la suite iLife à Final Cut ou DVD Studio Pro avec son SuperDrive 8X en passant par la 3D, Photoshop et le jeu, il est ultra polyvalent en terme d’usages possible et reste un portable que l’on emmènera facilement partout.
Il s’ouvre même à l’écran Cinema Display 30″ d’Apple moyennant l’option à 128 Mo pour sa carte graphique (100 ?). L’autonomie a progressé mais modestement avec 15 mn en plus.
AUTONOMIE : 2H15
POUR : Le grand écran. Le très bon équipement. L’ouverture au Cinema Display 30″
CONTRE : L’autonomie sans excès.
Son prédécesseur
Les PowerBook 17 pouces : PowerBook 17 pouces SuperDrive (ancienne version) (2 879 €) Pour bien travailler avec des applications pro dont les interfaces ou documents profitent bien d’écrans spacieux. Hormis son vaste 17 pouces (1440×900 points) ce PowerBook est identique au 15 pouces SuperDrive. On tient là plus un ‘ transportable ‘ qu’un portable. Seulement 3,1 Kg mais des dimensions de paquebot (39,2×25,9 cm) et 2h28 d’autonomie sans éclat.
AUTONOMIE : 2h28
POUR : L’écran géant taillé pour des applications professionnelles.
CONTRE : L’encombrement hors du commun.
Ce qui change avec le nouveau modèle
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