web to host. Ce mouvement devrait s’accentuer en 2000, seconde année transitoire. Les grands projets d’e-business, impliquant le développement de nouvelles applications, ne devraient se généraliser qu’à partir de l’année prochaine.En attendant que survienne la révolution de l’e-busi- ness, les champions de l’émulation PC to host exploitent à fond leur présence dans les entreprises pour placer leurs solutions d’accès depuis un navigateur. “ 70 % de nos ventes proviennent de clients qui utilisent nos émulateurs traditionnels”, estime Armelle Carlier, chef de produits chez IBM. Une situation somme toute logique si l’on suit l’argumentation de François Vigna, directeur pour l’Europe du Sud d’Attachmate : “ Le web to host n’est pas une révolution technologique : le navigateur n’est qu’une interface graphique dans une autre interface graphique.” L’éditeur en place dans l’entreprise est donc logiquement favorisé. Les fournisseurs ont d’ailleurs tendance à regrouper leurs logiciels d’émulation, web ou classique, dans une même solution. Ainsi, NetManage vend Rumba et Rumba web to host ensemble, les outils d’émulation que lui a rapportés l’acquisition de Wall Data à la fin de l’année dernière.
Le Web to host profite de lenvolée du e-business
Au sein des entreprises, les solutions web to host n’ont pas vraiment remis en cause l’accès à l’information. “Peu de sociétés en ont profité pour étendre l’accès de leurs grands systèmes à de nouveaux utilisateurs“, constate Philippe Leyland, chef de produits e-business pour NetManage. Une analyse partagée par IDC. Selon le cabinet d’études, 60 % des dépenses web to host en 1999 ont été destinées à des projets intranet. L’interface web est perçue plus comme une commodité que comme un moyen de toucher un public plus large.L’e-business pourrait néanmoins changer radicalement la donne. Précurseur, le néerlandais Seagull Software fait déjà une percée remarquable avec des ventes tirées, pour l’essentiel, de l’extranet. IBM et NetManage, dotés chacun d’un serveur d’applications éprouvé – WebSphere pour le premier, et Salvo pour le second -, semblent bien armés pour bâtir ces nouvelles applications. Quant à Attachmate, il préfère passer des accords avec des spécialistes du middleware, comme IBM ou BEA, et mettre l’accent sur les services – notamment de consulting.
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