‘ Cette 12e édition du Forum de la Geide est l’occasion de confirmer notre rôle de salon européen de référence pour les documents et flux numériques et la
dématérialisation ‘, insiste Bruno Couderc, président de l’Aproged, l’association organisatrice de cette manifestation. Les éditeurs présents ont démontré que l’intégration technique et commerciale des
différents domaines liés à la Geide était au point.La tendance est d’ajouter des briques (archivage, travail de groupe, worflow, gestion des archives, etc.) pour compléter les offres. Acteur majeur sur le marché français avec IBM, FileNet, Documentum et Ever Team, OpenText a
présenté un module de ‘ Record Management ‘, destiné à la gestion des aspects légaux des archives, comme la durée de rétention ou l’obligation de destruction. Une offre dans l’air du temps, au regard du succès
de la conférence sur l’archivage : ‘ La salle était pleine ‘, confirme Bruno Couderc.
Des postes de responsables dématérialisation
Grâce aux outils de LAD et aux technologies de reconnaissance de texte, la dématérialisation se banalise : ‘ Si elles ne l’ont pas déjà fait, la plupart des organisations pensent à dématérialiser leurs
flux entrants ‘, ajoute Bruno Couderc. Quelques entreprises ont d’ailleurs créé des postes spécifiques de ‘ responsables dématérialisation ‘.Côté visiteurs, la baisse de fréquentation (4 500 visiteurs contre 5 000 l’année dernière) est certainement davantage liée aux mouvements de grève qu’à un manque d’intérêt pour la Geide. Pour preuve,
présentée à l’ouverture, une étude du marché français confirme la bonne santé de ce secteur, qui devrait augmenter d’environ 10 % cette année, pour atteindre près de 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Une croissance qui ‘ profite surtout aux prestataires de services et aux intégrateurs ‘, précise Bruno Couderc.La préoccupation des entreprises pour l’archivage légal explique l’augmentation du chiffre d’affaires des tiers de confiance. Un CA tout de même modeste, qui n’a pas dépassé les 10 millions
d’euros en 2004. Mais, si ce salon atteste de la maturité du secteur, ‘ aucune innovation majeure ne ressort cette année ‘, regrette Pierre Bernassau, directeur marketing de Documentum.
‘ Les grands comptes sont globalement équipés en outils de gestion de contenu. Le développement va donc surtout passer par les PME et par le libre ‘, ajoute-t-il. Créé par un ancien de Documentum, le
logiciel libre de gestion de contenu Alfresco a déjà fait des adeptes dans le secteur public.
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