L’éditeur renforce sa division consulting. Symantec vient en effet dannoncer le rachat la semaine dernière de deux sociétés de service en sécurité, l’anglais LIRIC Associates et l’américain @Stake. Ces acquisitions
complètent l’offre de la firme de Cupertino destinée aux entreprises après les rachats successifs des produits développés par ON Technology, Powerquest et Brightmail pour environ 620 millions de dollars.Toutefois, l’origine de @Stake bâtie autour d’un noyau de hackers la range certainement à part des autres entreprises de conseil. ‘ La division de recherche et développement de @Stake
que je dirige, est issue d’un groupe de gentils hackeurs connu sous le nom de l0pht Heavy Industries. Nous avons rejoint @Stake alors que la société de capital risque Battery Ventures était sur le point de
lancer la société , se souvient Chris Wysopal, le vice-président R&D chez @Stake. Nous avons apporté notre expertise mais aussi les outils développés au cours des
dernières années, comme le déchiffreur de mot de passe lOphtCrack. ‘Cette acquisition survient à peine un mois après
le rachat de Foundstone, un de ses principaux concurrents sur le marché américain, par McAfee pour la modique somme de 86 millions de dollars.Autre particularité intéressante, la start-up laissait ses consultants publier des alertes de sécurité sur les produits qui les intéressaient. Un système qui avait permis à l’entreprise de se faire rapidement connaître, mais qui
a aussi coûté le poste de son directeur technique, le Dr Dan Geer, après avoir publié un rapport qui pointait sur les dangers d’utiliser les produits de Microsoft, un client de l’entreprise.‘ Les entreprises et les éditeurs nous payent aussi pour tester leur produit. Ces tests restent évidemment confidentiels ‘, ajoute Chris Wysopal. Cette politique a fait douter certains de
l’objectivité des alertes publiées par @Stake, qui ne concernent pas, pour une grande partie, leurs clients.
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