Oreka : publicité obligatoire
Dépassé par son succès, Oreka a dû mettre en place une liste d’attente pour recueillir les demandes d’inscription. Actuellement, le service ne peut enregistrer que 3 000 abonnements par jour. Alors, patience après avoir rempli le formulaire en ligne (à l’adresse www.oreka.com). Et une fois admis dans le cercle des initiés, vous bénéficiez d’un accès gratuit à Internet comprenant 18 heures de connexion par mois, communications téléphoniques incluses. Mais vous devez auparavant télécharger l’indispensable logiciel et l’installer sur votre PC. Une fenêtre de navigation, occupant juste l’emplacement de la barre d’icônes d’Internet Explorer, apparaît. Des onglets permettent de consulter son compte, d’accéder au courrier électronique et aux pages personnelles. En outre, on y trouve des liens vers des sites classés par rubriques et, en dessous, un bandeau publicitaire qui reste affiché pendant toute la durée de la connexion. Il faut donc accepter cette contrainte pour profiter du surf sans frais. Autre originalité : la page qui se charge au démarrage est celle d’un site ‘ partenaire ‘. Pas de panique, donc, si vous vous retrouvez sur Degriftour ou sur iBazar. Enfin, au-delà des 18 heures incluses dans le forfait, le numéro d’appel est automatiquement modifié pour que l’utilisateur paye le prix d’une communication locale. Laquelle, heureusement, peut faire l’objet des tarifs réduits de France Télécom. www.oreka.com
Liberty Surf : 19 centimes la minute dès la cinquième heure
Déjà bien implanté dans le secteur de l’accès gratuit à Internet, Liberty Surf a fait un pas de plus avec une offre sans frais de communication, baptisée Révolution et limitée à 4 heures par mois. Pour en profiter, il faut d’abord être abonné à Liberty Surf, ce qui peut être effectué en ligne ou en installant le kit sur CD-ROM. La société estime que cette formule lui permettra d’acquérir rapidement un plus grand nombre de clients au moment où tous les fournisseurs d’accès se lancent dans une stratégie de conquête de parts de marché. L’idée de restreindre l’offre à 4 heures répond à deux objectifs. D’abord, ne pas répéter l’expérience malheureuse de World Online, qui a dû renoncer à sa formule d’abonnement sans limitation de durée (pendant les heures creuses) pour cause de saturation du réseau. Ensuite, miser sur une forte consommation. Car l’essentiel de la rémunération proviendra en fait des dépassements. Ni barre de navigation, ni publicité affichée en permanence contrairement à la formule d’Oreka. Le fournisseur d’accès sait bien que les internautes surfent en moyenne 8 heures par mois sur le réseau. Une fois épuisé le forfait de 4 heures gratuites, la connexion est facturée 19 centimes la minute (0,03 ?). Ce qui reste un tarif intéressant, mais représente tout de même un peu plus de 45 F (7 ?) pour 8 heures par mois, soit un coût comparable à celui du forfait Ténérife, également de Liberty Surf, qui, pour 49 F (7 ?), comprend l’abonnement et 10 heures de communications téléphoniques par mois. www.libertysurf.fr
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