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Les pharmacies en ligne illégales font réagir les autorités

Tandis que le ministère de la Santé rappelle les règles de prudence aux internautes, la Fédération des industries de santé demande un encadrement plus efficace des e-pharmacies et plus de contrôles.

Alors que l’Ordre national des pharmaciens vient de signaler que onze sites Web vendaient illégalement des médicaments en France en utilisant les noms de domaine de vraies pharmacies, le ministère de la Santé a tenu à rappeler, le 7 août 2013, les consignes de sécurité à respecter par les internautes concernant l’achat en ligne de médicaments.

Pour pouvoir vendre des médicaments, un site doit être adossé à une pharmacie réelle. A ce jour, seules 44 autorisations ont été délivrées. La liste des sites autorisés figure sur le site du ministère et sur celui de l’Ordre des pharmaciens.

En dehors de cela, d’autres éléments peuvent permettre aux internautes de s’assurer que le site est légal. Les nom et prénom du pharmacien, les coordonnées de l’officine, son numéro de licence de même que le nom et l’adresse de l’agence régionale de santé (ARS) dont dépend la pharmacie doivent y figurer de façon claire.

Les professionnels demandent plus de contrôles

Le ministère rappelle également que « les achats de médicaments sur des sites non autorisés exposent les patients à des risques sanitaires ». Un point sur lequel la Fédération des industries de santé (Fefis), qui regroupe 12 syndicats professionnels des industries de la santé, n’a pas manqué de rebondir. Elle estime dans un communiqué publié ce jeudi 8 août que la vente sur Internet de produits de santé contrefaits « constitue un danger immédiat pour les patients-consommateurs » et rappelle qu’elle avait adressé une note aux autorités françaises et européennes le 24 juillet dernier proposant des « actions prioritaires » dans ce domaine.

Parmi ces propositions, la Fefis souhaite « l’encadrement par le code de la santé publique (…) de la vente en ligne de produits en santé » et « le renforcement des pouvoirs de contrôles et de sanctions des autorités compétentes à l’encontre des opérateurs de sites illicites proposant à la vente des produits de santé ».

Elle préconise aussi l’adoption de « bonnes pratiques de vente en ligne de produits de santé », et la mise en place de « moyens juridiques et techniques permettant de filtrer en amont les sites illicites ».

A lire aussi :
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Pharmacies en ligne : l’Ordre des pharmaciens émet des réserves, paru le 27/2/2013

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Cécile Bolesse