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Les petites communes au marché de l’e-Administration

Le Salon des maires s’est tenu du 22 au 24 novembre. L’accent a été mis sur la téléphonie sur IP et la dématérialisation.

Malgré la grève à la SNCF, le Salon des maires et des collectivités locales a fait le plein, du 22 au 24 novembre 2005, Porte de Versailles à Paris. Les télécoms en général, et la téléphonie sur IP en particulier, constituaient un
thème majeur du salon, que ce soit au niveau des ateliers ou des exposants.Aastra Matra Telecom, par exemple, s’est associé avec France Télécom pour proposer de la ToIP s’appuyant sur les
IPBX NexSpan. Plus original, FT faisait la démonstration de Pastel’Form, sa solution de transmission de données
s’appuyant sur un stylo communicant Anoto et du papier tramé. En phase de précommercialisation, celle-ci est exploitée en Mayenne dans le cadre du suivi social et médical des
personnes âgées à leur domicile.Lauréat du prix de l’Innovation dans la catégorie TIC, Genitech présentait e-Citiz, une plate-forme de téléservices clés en main : ‘ Nous l’avons développée en open source :
il s’agit d’un plug-in pour la plate-forme Eclipse. Les petites communes sont intéressées pour mettre en place des services pour la petite enfance ou l’état-civil. En outre, nous proposons des
bornes interactives développées avec Ascom, qui devraient favoriser le décollage de la

CVQ [Carte de vie quotidienne, NDLR] ‘, précise Didier Plas, PDG de Genitech.

Le papier résiste encore

Présent sur le stand de l’innovation, MGDIS commercialise Sofi, une solution de gestion financière de projets en mode hébergé. C’est aussi au travers de ce mode qu’Electrogeloz, société à l’origine
spécialisée dans la reprographie, présentait AdAO (Administration dématérialisée des appels d’offres) : ‘ Nous arrivons en retard sur ce marché, mais avec une longueur d’avance ‘,
ironise Jean-François Frenel, chef de vente d’Electogeloz.‘ Par rapport à nos concurrents, nous sommes capables de gérer les documents papier. Par exemple, un architecte préférera qu’on lui livre les plans plutôt que de les télécharger. Et, malgré les discours des
responsables des plates-formes de

dématérialisation,
les dossiers d’appels d’offres des petites communes se présentent encore sous la forme papier ‘,
poursuit-il.

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Pierre Berlemont