Autonomie, légèreté, puissance et connectivité accrue, les entreprises attendent tout de leurs portables. Pourtant, même si sur un marché micro-informatique plutôt morose, celui des ordinateurs portables tire son épingle du jeu, les sociétés ne vont pas révolutionner leurs systèmes d’information et adopter le tout mobile. En effet, les ordinateurs portables restent encore trop coûteux et trop peu pratiques pour que leur usage se généralise. En outre, se posent des problèmes de compatibilité entre les accessoires (batterie, stations d’accueil, lecteur de CD…) d’une marque à l’autre, voire au sein d’une même marque. Les sociétés ne peuvent espérer tout obtenir d’un portable. Pourtant, son champ d’utilisation ne cesse de s’étendre. A cela une raison, la spécialisation poussée des usages.
Répondre aux différents besoins des utilisateurs
rois catégories d’utilisateurs de portables émergent avec chacun leurs besoins propres. La première, les ” sans bureau fixe ” (chef de rayon ou ingénieur sur un chantier), ont besoin d’une machine à mi-chemin entre l’assistant personnel (PDA) et l’ordinateur. Pour ce type d’ordinateur – Siemens LifeBook B-2154 ou Sony Vaio Z600 -, la puissance compte moins que la légèreté et l’autonomie.Le deuxième type d’usager, le nomade, va utiliser son portable à domicile, au bureau ou chez son client. Il lui faudra donc un outil qui se connecte rapidement à un réseau et dispose de la même puissance qu’un PC de bureau. Pour cet utilisateur, le PDA ne sera pas un concurrent de son ordinateur portable, mais plus un bon complément, grâce à la synchronisation journalière des agendas.Enfin la troisième catégorie regroupe tous les itinérants occasionnels, qui se servent de leur portable durant leurs déplacements professionnels ou chez eux. Ceux-ci souhaitent, avant tout, de la puissance et de l’autonomie.Les constructeurs essaient donc de répondre aux besoins particuliers de leurs clients en divisant leurs gammes entre ultra-portables et portables classiques. L’arrivée de Transmetta sur ce marché a poussé ses concurrents Intel et AMD à généraliser leurs technologies d’économies d’énergie (SpeedStep, Quick Start ou PowerLow) vers des processeurs plus puissants.Pour Patrick Bois d’Enghein, directeur marketing de Fujistu-Siemens, d’autres solutions technologiques restent à inventer : “L’idéal serait d’atteindre huit heures d’autonomie, soit une journée de travail. Mais depuis trois à quatre ans, elle reste la même en raison de l’augmentation de la puissance, laquelle entraîne une consommation électrique plus importante. Des changements importants sont intervenus en matière d’affichage : apparition de cartes accélératrices 3D et écrans disposant d’une plus grande surface d’affichage, ceux-ci étant proposés au même prix de vente. Par ailleurs, la différence entre applications professionnelles et grand public s’atténue dans le domaine des portables.”
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