« Je crois que les “Big Tech” représentent aujourd’hui la plus grande menace pour la liberté d’expression et […] pour la démocratie », s’est inquiété le sénateur républicain Ted Cruz devant le comité sénatorial du commerce. À l’unanimité, les membres de ce groupe de travail ont voté, jeudi 1er octobre, pour assigner les patrons de Facebook, Google et Twitter à comparaître devant le Sénat. La date de comparution n’est pas encore connue.
De « bonne foi »
Cette audience s’inscrit dans le cadre de l’étude de la part du comité d’un nouveau projet de loi proposé par le sénateur républicain Lindsay Graham. Il vise à réviser l’article 230 (dit de la « bonne foi ») de la loi américaine sur la décence en matière de communications. Adoptée en 1996, le texte stipule qu’un « service informatique interactif » ne peut être considéré comme l’éditeur ou le locuteur du contenu d’un tiers – et donc pas responsable. Cela protège les sites Web contre les poursuites si un utilisateur affiche quelque chose d’illégal, bien qu’il y ait des exceptions (piratage, prostitution, etc.).
Mais, les préoccupations des élus dépassaient largement la révision juridique, plusieurs membres ont soulevé des questions sur la protection de la vie privée et sur certaines pratiques antitrust. Preuve que les sénateurs américains affichent de plus en plus leur volonté de réguler le marché des « Big Tech ». Donald Trump aussi.
Source : The Verge
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