Les connexions permanentes à domicile mettent les pare-feu personnels au goût du jour. En entreprise, le nomadisme justifie leur utilisation.
Le choix parmi les pare-feu pour PC n’a jamais été aussi vaste. Les pionniers, qui proposaient leurs produits gratuitement en téléchargement, affrontent désormais la concurrence payante des grands noms de la sécurité. Les marques grand public, comme Symantec ou McAfee, affichent désormais un pare-feu personnel à leur catalogue. Il en va de même chez certains spécialistes de la vente d’outils professionnels, comme Check Point Software ou Computer Associates. Cette conversion plus ou moins tardive à la protection du poste de travail est dictée à la fois par les nouvelles habitudes de travail et par le succès croissant des connexions permanentes à internet via des liens haut débit comme le câble ou ADSL. En entreprise, le pare-feu personnel, que les éditeurs associent généralement à un client de réseau privé virtuel, voire à des solutions complètes de sécurité, répond à deux besoins essentiels. Il sert, d’une part, à se protéger contre les attaques internes – les plus courantes, si l’on en croit certaines études d’analystes. Il est alors utilisé en complément du pare-feu d’entreprise. D’autre part, il est préconisé pour sécuriser les micro-ordinateurs portables, qui ne sont pas toujours abrités derrière le pare-feu de la société. Hors de la grande entreprise connectée en réseau, le pare-feu personnel s’impose également pour sécuriser les petites sociétés sans réseau, ainsi que les foyers connectés à haut débit. Pour mesurer tout son intérêt, il suffit d’installer un tel logiciel et d’aller consulter le journal des connexions. C’est édifiant.
