Ce sont 51 pannes sévères qui ont été recensées en 2011 sur les réseaux et services de télécommunications de 11 Etats membres de l’Union européenne, selon une étude réalisée par l’Agence européenne d’information sur la sécurité des réseaux (ENISA).
Les principales infrastructures de communication ayant été affectées ont été, dans l’ordre décroissant, les réseaux cellulaires voix (61 %), l’Internet mobile (59 %) et l’Internet fixe (33 %). Le réseau de téléphonie fixe (22 %) conserve sa répution de fiabilité. Si l’on considère le nombre d’utilisateurs les plus touchés par ces incidents, la téléphonie arrive nettement en tête, avec 400 000 abonnés, suivie à égalité des usages des réseaux fixes et d’Internet mobile (200 000 chacun).
Les causes de ces pannes ont été identifiées. Elles sont majoritairement dues aux matériels et aux logiciels (47 %), suivi des pannes tierces parties (33 %), telles que des ruptures de câbles sous-marins ou de fibre optique et les phénomènes naturels (tempêtes, tremblements de terre).
45 heures de panne en moyenne pour un phénomène naturel
Quand Dame Nature se déchaîne, les pannes et interruptions de services et de réseaux qui en résultent sont les plus longues : 45 heures en moyenne. Celles dues aux attaques malveillantes durent en moyenne 31 heures, suivies par les pannes matérielles ou logicielles (17 heures).
Enfin, l’étude analyse les causes des pannes selon les infrastructures qui les subissent. Les réseaux de téléphonie fixe et d’Internet fixe (respectivement 55 % et 52 %) sont d’abord victimes de pannes tierces-parties. Les réseaux Internet fixes sont aussi la cible d’attaques malveillantes (18 % des pannes). Celles-ci sont toutefois absentes des causes avérées de pannes sur les réseaux de téléphonie mobile. Les réseaux mobiles et d’Internet mobile sont principalement victimes de pannes matérielles et logicielles (respectivement 57 % et 47 %).
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