Ils progressent en matière d’intégration aux outils tiers, mais pèchent encore dans la modélisation des composants.
Cinq ans après son adoption par l’OMG (Object Management Group), l’UML (Unified Modeling Language) est devenu le standard des langages de modélisation des systèmes logiciels. Selon le Giga, deux facteurs ont favorisé son adoption. Tout d’abord, une intégration étroite entre les outils de modélisation UML et le code ?” en particulier pour les langages Java et C++. Ce qui est source d’une meilleure productivité pour les développeurs. Ensuite, la complexité croissante des architectures web a conduit les utilisateurs à s’intéresser de très près à la modélisation de composants.Pourtant, cette dernière n’est pas complètement prise en charge par ces outils. En effet, même si la plupart d’entre eux sont aujourd’hui capables de réaliser des diagrammes de composants, ils restent limités à la prise en charge des composants physiques ?” code, script, fichier de commandes, etc. ?”, à défaut de pouvoir supporter nativement le concept d’interface d’un composant logique. Autre lacune de ces outils : leurs capacités restreintes en matière de modélisation de processus métier (BPM ?” Business Process Modeling). En effet, même s’ils ont, là encore, progressé récemment, ils sont pénalisés par les lacunes mêmes d’UML ?” un langage conçu pour représenter des applications orientées objet, alors que les processus métier font appel non seulement aux systèmes logiciels, mais aussi aux éléments ” humains “. Conséquence : certains utilisateurs recourent à la fois à un outil UML et à un outil spécialisé dans la modélisation des processus métier.