La migration d’un serveur Windows NT4 vers un serveur Windows 2000 est un chantier lourd. Nous avons évalué les logiciels chargés d’épauler les entreprises dans cette opération. Premier enseignement : s’ils apportent une aide précieuse, ils ne peuvent en aucun cas remplacer l’étude préalable de l’existant et l’expertise Windows 2000 pour réussir la migration. Parmi les quatre outils testés, nous avons retenu le logiciel Active Directory Migration Tool (ADMT) de Microsoft, livré gratuitement par l’éditeur. Il s’agit en réalité d’une version allégée de Domain Migration Administrator de NetIQ, produit également évalué. Il ressort de nos tests que l’outil de Microsoft peut convenir pour une structure simple, c’est-à-dire avec un faible nombre d’utilisateurs et de contrôleurs de domaines.
Deux technologies de migration
Dans le cas d’organisations plus complexes, les lacunes sont trop importantes : impossibilité de planifier la migration, de créer des sous-projets, de migrer des ressources ou encore de réaliser des opérations avant migration. Parmi les critères examinés, nous avons évalué la migration des objets (utilisateurs, domaines, ordinateurs, etc. ) vers Active Directory. Deux technologies sont employées. La première consiste à réaliser directement le passage entre le serveur source et le serveur cible. La seconde repose sur une étape intermédiaire : le stockage des objets à migrer dans une base de données. L’avantage de cette solution est de pouvoir procéder à des modifications sur les objets ou ajouter des éléments. La première approche est plus contraignante, puisqu’il faut effectuer ce travail soit avant de migrer, soit directement lors de la migration, soit après celle-ci. A noter que l’outil de Microsoft se distingue par son incapacité à copier les mots de passe des comptes NT4 d’origine à l’issue de la migration des objets. Tous les produits disposent d’un mode permettant de tester la migration des objets. En revanche, ils offrent des capacités inégales pour annuler celle-ci. Ainsi, ADMT ne peut effacer que la dernière opération, alors que les autres peuvent intervenir sur n’importe laquelle. Autre élément de différenciation : les produits de BindView et de FastLane peuvent revenir en arrière de manière sélective, c’est-à-dire limiter l’intervention à tel ou tel sous-ensemble d’objets géré – les utilisateurs, par exemple.
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