Mercury, Compuware ou Cyrano ont largement contribué au foisonnement des outils de test de montée en charge des sites web. Dernier en date : Benchbuilder, de la SSII Aston, commercialisé depuis novembre dernier dans le cadre d’une offre de services globale. Mais, pour puissants qu’ils soient, ces simulateurs ne suffisent pas à garantir le bon niveau de performance d’un serveur en cours d’exploitation. Rien ne remplace le suivi en temps réel et historique de l’activité des serveurs Web.L’optimisation des performances d’une plate-forme Web relève, en fin de compte, de deux approches complémentaires : la simulation de montée en charge et la supervision des performances.Il est logique que les éditeurs d’outils d’administration s’intéressent de près aux applications en ligne. “On a toujours besoin de savoir ce qui se passe en temps réel. un simulateur ne permet pas d’appréhender les périodes de micropointes ou de creux d’activité d’un serveur Web, explique Christophe Zeilas, responsable marketing de Candle France, l’un des grands spécialistes de l’administration des performances des applications. Or, il faut pouvoir détailler les exceptions pour agir en conséquence et faire de la prévention automatique. “
Simulation de montée en charge et administration
Candle avait commencé à s’intéresser à la mesure de bout en bout des temps d’exécution des transactions Web avec etewatch for Web browser. Mais cet outil, même s’il dispose de capacités d’intervention proactive ?” il émet des alertes en cas de dépassement des seuils de temps de réponse ?”, n’a qu’une portée limitée. Il n’est notamment pas en mesure de détailler les temps de transaction, chose que sait faire eba service monitor, le tout nouveau superviseur haut de gamme de candle.Par son architecture java et sa capacité à détailler les délais d’affichage, d’authentification, de traitement serveur et de transit réseau, eba service monitor est susceptible d’intéresser les administrateurs de sites Web et les architectes de solutions de commerce électronique.Que la simulation de montée en charge n’occulte pas la question de l’administration n’a pas échappé aux spécialistes du test logiciel. Ainsi, trois éditeurs en vue ?” Segue Software, Compuware et Mercury – ont adopté des stratégies produits intégrant ces deux grandes problématiques. Segue software a complété depuis l’automne dernier sa suite logicielle silk par un logiciel d’administration des performances Web. Compuware s’est constitué, lui, toute une offre ” e-commerce “?” en fait, un nouveau package des outils de test qacenter et de la suite d’outils de supervision applicative ecosystems, capable, notamment, de surveiller le trafic hmtl.Quant à Mercury, connu notamment pour la suite d’outils de simulation de charge de sites Web astra, il s’est lancé l’été dernier dans la commercialisation de Topaz, un outil de management des performances de sites Web. Un engagement dans la supervision qui s’est d’ailleurs prolongé par un partenariat avec Tivoli, visant à marier les logiciels de test de l’un et les outils d’administration d’applications de l’autre.
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