Si internet est à l’heure des architectures distribuées, on parle surtout de serveurs d’applications J2EE, du framework.Net (de Microsoft), ou encore des services web. Pourtant, le langage Cobol, né en 1959, reste massivement utilisé. En témoigne une étude de Gartner datant de fin 2001, montrant qu’il est présent dans près de deux entreprises américaines sur trois (*). Deux grands chantiers ?” l’an 2000 et l’euro ?” ont affecté les applications écrites en Cobol. Un troisième est en train de s’ouvrir : celui de l’évolution de ces applications de gestion vers les technologies modernes. Deux éditeurs spécialisés dans les outils de développement Cobol se sont engouffrés dans cette brèche.Récemment, Micro Focus a enrichi son outil de développement Net Express d’une fonction d’exposition des applications Cobol en tant que services web. Résultat de l’alliance avec l’éditeur Cape Clear, cette solution exonère les développeurs de la lourde et coûteuse tâche de réécriture, voire de restructuration du code. C’est d’autant plus intéressant dans un environnement économique qui met la pression sur les budgets informatiques.
En phase avec la forte demande pour Linux
Fujitsu Software, lui, a choisi une autre voie pour faire évoluer son outil de développement Cobol. Il vient d’étendre le support de NetCobol à la plate-forme Linux ?” et plus précisément à la distribution Red Hat Linux ?” après l’avoir étendu, au printemps, à la plate-forme.Net. “Cette évolution technologique correspond à une importante demande des utilisateurs en direction de la plate-forme Linux, précise Andrew Mackenzie, responsable des alliances stratégiques. Cela devrait surtout répondre aux besoins des applications bancaires et d’assurance. Même s’il est difficile de savoir quelle application type sera concernée”.(*) Elles sont 82 % à utiliser Visual Basic, 80 % Java, 68 % C++, et 63 % Cobol.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.