Dès la première présentation des Lunar Lake qui remonte à juin dernier, Intel a mis en avant l’autonomie comme l’un des deux aspects phares de cette génération de Core – l’autre étant l’IA. Une promesse réitérée début septembre lors du lancement officiel de cette série. Il faudra patienter jusqu’au 24 septembre, jour de la commercialisation des premiers ordinateurs portables équipés de processeurs Lunar Lake pour jauger sur pièce. Des tests internes conduits par Lenovo sont néanmoins prometteurs.
Un test d’autonomie orchestré par Lenovo
Il y a quelques jours, le compte YouTube Lenovo PC a mis en ligne la séquence ci-dessous. Elle met en scène le Yoga Slim 7i Aura Edition sous Windows 11 24H2 confronté à deux MacBook équipés de puces Apple Silicon ; en l’occurrence l’un armé d’une M3 (24 Go de RAM, MacOS Sonoma), l’autre d’une M2 (8 Go de RAM, même système d’exploitation)
Un ordinateur x86 marathonien
Au cours d’une session de lecture vidéo standardisée (luminosité de 150 cd/m², codecs H.264, vidéo en 1920 x 1080 pixels à 24 images par seconde, avec le Wi-Fi et le rétroéclairage du clavier éteints sur les trois ordinateurs portables) l’entreprise chinoise revendique une endurance de 23 heures et 54 minutes pour son Yoga, contre 18 heures et 32 minutes pour son concurrent muni d’une M3 et 18 heures et 19 minutes pour celui affublé d’une M2. C’est donc une différence de 5 heures et 22 minutes par rapport à l’ordinateur avec M3. Ramenée en pourcentage, cette différence marque un écart de 28,5 %.
Précisons que le Lenovo Yoga Slim 7i Aura Edition est une mouture 15,3 pouces exclusivement basée sur des processeurs Core Ultra 7 Lunar Lake. Il possède une batterie de 70 WHr et un écran LCD 1800p à 120 Hz. Sur son site, Lenovo référence quatre modèles ; les tarifs débutent à 1 599 euros et s’élèvent à 1 799 euros pour la meilleure version.
Des marques comme Asus avec ses VivoBook et Expertbook ou encore Dell avec son XPS 13 promettent également des autonomies de 26-27 heures. Nous verrons ce qu’il est en pratique d’ici quelques jours. Une certitude : face aux ordinateurs ARM, désormais bien moins confidentiels sous Windows grâce aux Snapdragon X de Qualcomm, les plateformes basées sur des processeurs x86 ne peuvent plus se permettre d’être peu endurantes.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
Relisez votre texte et assurez vous du sens de tous les mots : un pc ne saurait être “affublé” …