Chers à l’achat, longs à implémenter, coûteux à maintenir. Emis par trois cent huit directeurs opérationnels des cent premières entreprises françaises interrogés par Kalido, ces reproches sur les systèmes d’information risquent de soulever l’embarras des directeurs informatiques.En effet, si, d’un côté, 97 % des directeurs généraux, financiers ou marketing sont convaincus que le partage global de l’information est un enjeu important, de l’autre, ils doutent de l’efficacité des systèmes qu’ils utilisent.L’enjeu est de taille, car l’outil informatique leur est indispensable. D’abord, pour accroître l’efficacité opérationnelle de l’entreprise ; ensuite, pour consolider les données, améliorer la notoriété de la marque et acquérir de nouvelles sociétés ; enfin, pour diversifier des lignes de produits.
Un empilement de couches de logiciels
“Les décideurs comprennent que les outils de type gestion de la relation client, progiciel de gestion intégré ou entrepôt de données sont indispensables. En revanche, soupèse Jean-Michel Lorenzi, directeur de Kalido France, ils sont conscients des défauts et des problèmes rencontrés pour les intégrer les uns aux autres, car c’est la clef de la réussite.” Chaque système est isolé, ce qui rend partielle la vision réelle des grandes entreprises.Et de cette frustration découlent les reproches entendus, notamment en termes de retour sur investissement, puisque les projets lancés dans le passé tardent à être opérationnels et qu’ils dépassent les délais et les coûts.Aux yeux des informaticiens, l’explication est simple : au fil du temps et pour faire vite, ils ont dû empiler des couches de logiciels, souvent de façon incohérente. Les fusions, rachats et cessions entre grandes sociétés ont compliqué l’architecture et le reporting. C’est donc sur la mise en place de configurations flexibles et adaptables rapidement quil faut désormais plancher.
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