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Les opérateurs durcissent les conditions d’achat des smartphones

Confrontés à une vague d’abonnés indélicats, les opérateurs mobiles durcissent les conditions d’achat d’un smartphone haut de gamme subventionné.

Les opérateurs mobiles seraient confrontés aux agissements d’un nombre croissant d’abonnés indélicats qui les obligent à durcir les conditions d’acquisition des smartphones haut de gamme subventionnés. Selon nos confrères Les Echos et Le Parisien, il y a une recrudescence d’actes frauduleux consistant à acquérir un smartphone haut de gamme fortement subventionné en déclinant une fausse identité ou en fermant ensuite son compte bancaire. Le client indélicat s’en va ensuite prendre un abonnement sans engagement ailleurs ou revend son tout nouveau téléphone sur le marché gris.

Pour se prémunir contre ces agissements, qui ne sont pas nouveaux, les opérateurs renchérissent le montant à débourser lors de la prise d’abonnement avec téléphone subventionné, en l’assortissant d’une offre de remboursement différée. Chez Bouygues Telecom, une offre spécifique de remboursement de 150 euros est à valoir à partir du troisième mois de facture pour les forfaits haut de gamme couplés avec le subventionnement d’iPhone 4 et 5, des Samsung Galaxy SII et SIII, Note et Note II ou du HTC One X. A la prise d’abonnement, par exemple, le client doit d’abord avancer 339,90 euros pour un iPhone 5 16 Go, noir et pourra se faire rembourser, trois mois après, 150 euros.

Chez SFR, le procédé est le même. Une offre de remboursement de 200 euros est attribuée en prise d’abonnement avec engagement pour des smartphones subventionnés. Mais le remboursement ne pourra intervenir en cas de défaut de paiement, par le client, de ses deux premières factures d’abonnement, ou s’il est en situation d’impayés au moment du remboursement. Ainsi l’iPhone 5 16 Go, noir, doit être acheté 339 euros, puis il vous revient à 139 euros (339 euros – 200 euros), deux mois plus tard, si vous remplissez les conditions décrites précédemment.

Aucun chiffre officiel quantifiant ces fraudes n’est divulgué mais, selon Le Parisien, le chiffre de 100 000 cas recensés depuis janvier 2012, serait en dessous de la réalité.

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Frédéric Bergé