L’Internet rapide peut se définir comme l’ensemble des techniques utilisées pour augmenter la vitesse de transmission des données dans les réseaux fournissant l’accès à Internet. Pour amplifier les débits, les internautes ont la possibilité de se connecter à Internet par une ligne d’abonné numérique à débit asymétrique, désignée par le sigle ADSL (Asymmetric digital subscriber line); par le câblage d’un réseau de câblodistribution ; par une ligne appartenant à un réseau numérique à intégration de services, habituellement appelée RNIS ; ou par une liaison satellitaire.La technologie DSL (ligne numérique dédiée) est la plus disponible ; et le câble, le plus performant. L’ADSL repose sur une optimisation des installations téléphoniques existantes, et permet la transmission d’informations numériques à hauts débits via le fil téléphonique. Elle suppose une modification du répartiteur téléphonique, ainsi que l’installation d’un modem spécifique chez l’abonné.
Avantages et inconvénients du DSL
Le DSL présente un triple avantage : la conservation de l’installation existante (la paire de cuivre) ; un accès à Internet hauts débits permanent ; et la possibilité de téléphoner tout en surfant sur le Web (comme avec le câble). Le dégroupage de la boucle locale, qui consiste à donner un accès physique aux opérateurs alternatifs à la partie terminale du réseau de l’opérateur historique, reste limité avec l’ADSL, France Télécom étranglant ses concurrents avec des tarifs excessifs.L’ADSL, développé dans les laboratoires Bellcore par le Centre national d’études des télécommunications, ou Cnet, (devenu aujourd’hui France Télécom R&D), fait partie de la famille des technologies xDSL. L’ADSL offre des débits théoriques de 500 kbit/s à 6 Mbit/s en réception.Le VDSL (V pour Very) et le HDSL (H pour High), entre autres, annoncent des débits très importants, et seront, sans doute, réservés aux entreprises. La technologie DSL a, cependant, trois inconvénients : l’abonné ne doit pas être éloigné de plus de 5 km de son central téléphonique de rattachement ?” elle est réservée, de fait, à des zones d’habitat dense ; le débit dépend directement du trafic de la ligne, ce qui en fait une technologie destinée aux particuliers plutôt qu’aux entreprises ; enfin, les débits sont, pour les versions actuellement proposées sur le marché, asymétriques, c’est-à-dire qu’ils sont bien adaptés à la consultation-réception de données, mais beaucoup moins à l’émission.La connexion à Internet, elle, requiert un intermédiaire technique, le fournisseur d’accès à Internet (FAI). Parmi les critères de choix d’un FAI, celui du débit est primordial. Il faut distinguer le bas débit ?” habituellement compris entre 56 et 128 kbit/s et qui passe par une ligne de type RTC (réseau téléphonique commuté) ou Numéris (Rnis) ?” du haut débit. Communiquer à 30 ou 40 kbit/s, comme le permet le téléphone traditionnel, n’a rien à voir avec les 300 ou 400 kbit/s atteints (théoriquement) avec le câble ou l’ADSL.Le haut débit offre une connexion presque immédiate, et, donc, le téléchargement accéléré de fichiers, ainsi que la possibilité de regarder de la vidéo ou d’écouter de la musique, par exemple. Le tout, sans limitation de temps, pour un coût mensuel quasi fixe. Sachant qu’un morceau de musique au format MP3 pèse en moyenne 5 Mo, il faut, avec du bas débit, patienter quinze à vingt minutes pour écouter le dernier titre à la mode ; et, avec du haut débit, une à deux minutes seulement. Attention, dans ce dernier cas, rien n’est gratuit : à l’abonnement mensuel s’ajoutent souvent la location ou l’achat du modem spécifique, les frais initiaux (installation, dépôt de garantie et frais de dossier) et un engagement de plusieurs mois.Le haut débit ne s’ouvre, aujourd’hui, qu’aux zones géographiques couvertes par le câble ou l’ADSL. Aussi est-il indispensable de s’assurer que l’on réside dans une zone couverte avant même d’envisager un éventuel abonnement. Ces deux technologies ne présentent pas de différences en termes de débits. En revanche, la plupart des câblo-opérateurs fixent des limites en termes de volume de données échangées, alors qu’aucune offre ADSL n’impose ce genre de restriction.
L’importance de l’assistance technique
Pour le haut débit, les formules proposées par les FAI ou par les câblo-opérateurs ressemblent le plus souvent à celles du “tout compris”. Ainsi, les frais mensuels incluent l’abonnement, la location du modem et l’accès.Si les procédés de souscription ont été simplifiés, tout comme les kits et manuels d’installation, il est cependant impossible de tout prévoir. Et, que ce soit la faute du FAI ou celle de l’utilisateur, il y a toujours un risque de dysfonctionnement ou d’incompréhension. La solution ? L’assistance technique. Au-delà du coût de l’appel téléphonique, il est important de vérifier la disponibilité du service. Quant aux assistances en ligne, méfiance : les réponses ne sont pas toujours rapides, ni appropriées. Et, en cas de panne sèche, elles se révèlent inutiles.
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