Quels sont les coûts induits par les cafouillages dus à l’installation d’un progiciel de gestion intégrée (PGI ou ERP) ? Toujours trop élevés ! C’est pourquoi le club des utilisateurs de BPCS (Business Planning and Control System) a décidé d’évaluer lui-même la dernière version de ce PGI. “Il faut savoir transformer un conflit en une situation constructive”, estime Didier Bantegnies, président du club. Beaucoup d’utilisateurs avaient volontairement gelé leur mise à jour à la version 5, d’autres restant empêtrés dans une version 6 jugée insatisfaisante. Méfiante, la “commission Saint-Thomas ” a donc pris le taureau par les cornes et jaugé la version BPCS V6. 1, présentée par l’éditeur comme la panacée. Verdict : satisfaisant dans la configuration retenue. L’environnement choisi concernait le plus grand nombre d’utilisateurs : plate-forme AS/400 et modules stocks, qualité, achats, production, commercial, coûts. Le tout dans une version mixte : client-serveur et terminaux passifs. Sept adhérents de divers secteurs ont contribué aux paramétrages et aux bases de données d’essai. Le club y a consacré 1 200 heures de travail, prises sur son budget. Pour l’occasion, l’éditeur américain (SSA) et l’intégrateur français (AGI) avaient fourni l’expertise de consultants et les moyens techniques. Aujourd’hui, le club recommande aux possesseurs d’une V6 antérieure de passer à la V6. 1. Mais il ne se prononce pas pour les autres environnements et les modules hors périmètre d’évaluation. “Ce type d’essai reste qualitatif, et non quantitatif, et ses résultats ne sont pas transposables à d’autres pla-tes-formes”, souligne le président, qui insiste aussi sur l’importance du paramétrage j
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