Aujourd’hui, quand un client cherche un prestataire informatique certifié par Microsoft, il va au rayon des MCSP, Microsoft Certified Solution Provider. A partir de janvier 2001, il devra repérer les Microsoft Certified Partner. L’éditeur refond en effet mondialement son système de partenariat, en grande partie pour l’élargir à de nouveaux prestataires.Jusque-là, pour être partenaire officiel du géant du logiciel, il fallait compter un certain nombre d’ingénieurs certifiés. A partir de janvier, éditeurs ou sociétés de services pourront faire certifier leurs produits eux-mêmes. ” La certification des ingénieurs est valable pour des SSII ou des intégrateurs, explique Eric Jamet, responsable du programme partenaire en France, mais un revendeur indépendant mise d’abord sur son produit, pas sur les gens qui le développent”
Microsoft crée deux niveaux de labellisation
Microsoft vérifiera donc que les produits d’un aspirant partenaire tournent bien sur Windows, par exemple, et délivrera un label du type “certified for Windows 2000”. Cette refonte s’inscrit directement dans la foulée du programme .Net. Cibles : les revendeurs indépendants à valeur ajoutée, les loueurs d’applications (ASP) et les éditeurs de contenu sur Internet. L’ancien réseau évolue lui aussi. Pour ce dernier, le système de certification d’ingénieurs reste néanmoins valable. Microsoft étend seulement les critères d’entrée dans sa sphère de privilégiés.L’éditeur crée un deuxième niveau de labellisation : Microsoft Gold Certified Partner. Cette fois, Microsoft se fait prescripteur de prestataires. Il n’adoube plus seulement les produits mais le service, c’est-à-dire l’expertise du partenaire. “Les clients demandent plus que l’outil, la solution Microsoft n’est pas forcément suffisante. Ils ont besoin d’une expertise sur les projets “.Si ces remaniements consistent à étendre sa sphère d’influence et à éviter que des partenaires stratégiques ne se tournent vers les concurrents, Microsoft ne compte pas forcément sur une explosion du nombre de ses partenaires. En France, l’éditeur envisage de faire progresser leur nombre de 850 à 950 l’an prochain.
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