Dans l’ombre de l’iPad 2, Apple a dévoilé sa nouvelle gamme d’ordinateurs portables MacBook Pro. Ne cherchez pas le changement à l’extérieur. Les nouveautés ? et il y en a ! ? se trouvent dans les entrailles des machines. Pour commencer, tous les modèles sont maintenant livrés en standard avec 4 Go de mémoire vive et adoptent ? sans grande surprise ? l’architecture Intel Sandy Bridge, très prometteuse en termes de performances. Exit donc les processeurs Core2Duo sur les modèles 13 pouces, qui se voient désormais affublés du Core i5 à 2,3 GHz et Core i7 à 2,7 GHz, pour des tarifs respectifs de 1 149 et 1 449 euros et une autonomie revue à la baisse de 7 heures. Le 15 pouces est décliné en deux modèles facturés aux mêmes prix que l’ancienne gamme (1 749 et 2 149 euros). Mais, grande première chez Apple, tous deux sont équipés de processeurs à quatre cœurs Core i7, cadencés respectivement à 2 et 2,2 GHz. Seul le modèle 17 pouces (Core i7 quadricoeur à 2,2 GHz et disque dur de 750 Go) voit son tarif augmenter de 250 euros pour culminer à 2 499 euros. Autre point important, Apple a cessé sa collaboration avec nVidia : les MacBook Pro sont équipés du nouveau chipset graphique intégré Intel HD Graphics 3000. Sur les modèles 15 et 17 pouces, il est secondé par une carte graphique AMD Radeon HD 6490 ou 6750.
Transmission par fibre optique
De bien belles améliorations, certes, mais la nouveauté majeure n’est pas là. En effet, sur cette nouvelle gamme, Apple officialise en exclusivité le standard Light Peak d’Intel, rebaptisé pour l’occasion de son nom commercial définitif Thunderbolt. De quoi s’agit-il ? D’une nouvelle technologie d’échange de données à double sens à très haut débit s’appuyant sur la transmission par fibre optique. Sa vitesse de transfert de 10 Gbit/s est 20 fois plus rapide que l’USB 2.0 et 2 fois plus que l’USB 3.0 ! Son point fort, c’est sa compatibilité avec de nombreux protocoles, notamment le Mini Display Port ainsi que la norme PCI Express. Il devient donc possible, via des adaptateurs, de connecter “ à la chaîne ” des écrans (VGA, DVI, HDMI ou DisplayPort), des périphériques audio (enceintes et ampli) ou de stockage (eSATA, USB ou FireWire) ou encore des équipements réseaux (Ethernet). D’ici peu, Intel compte doubler le débit de transfert et atteindre dans quelques années les 100 Gbit/s. Reste que si l’on ne veut pas voir cette technologie péricliter comme le FireWire, il n’y a plus qu’à espérer que les constructeurs et équipementiers jouent le jeu. Si tel est le cas, nous allons assister à une petite “ révolution ” ? un avant et un après le Thunderbolt ? comparable à l’époque où la norme USB 2.0 est apparue sur nos ordinateurs.
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