Après avoir été le premier fabricant d’ordinateurs à l’intégrer – dans ses MacBook Pro –, Apple montre à nouveau sa confiance dans la connectique très haut débit Thunderbolt, en la glissant dans tous ses iMac. On trouvera ainsi deux ports Thunderbolt sur les modèles de 27 pouces et un sur ceux de 21,5 pouces, les deux tailles de diagonale (deux modèles pour chacune) n’évoluant pas. Si, pour l’instant les périphériques compatibles ne sont toujours pas disponibles, les taux de transfert théoriques de 10 Gbit/s en deux canaux laissent rêveur.
En attendant d’être décoiffé par ces pointes de vitesse, les ports Thunderbolt, au format mini-DisplayPort, peuvent évidemment servir à connecter un écran externe afin d’afficher un bureau étendu ou une copie de l’affichage principal.
Cartes graphiques pour le jeu ?
C’est une carte Radeon HD 6970M, avec 1 Go de mémoire dédiée, qui prend en charge les graphismes et l’affichage pour le 27 pouces haut de gamme (définition native : 2 560 x 1 440 pixels). Dans le 21,5 pouces d’entrée de gamme, il s’agit d’une Radeon HD 6750M avec 512 Mo de mémoire vidéo (définition native : 1 920 x 1 080 pixels), tandis que l’on trouve une Radeon HD 6770M, également avec 512 Mo de mémoire, aussi bien dans le haut de gamme du 21,5 pouces que dans la version la plus modeste du 27 pouces.
Cette nouvelle génération de cartes n’apporte, a priori, pas de grosse amélioration par rapport à la série HD 5xxx, mais elle constitue un beau saut en avant en termes de puissance comparée aux Radeon HD 4xxx des iMac précédents. Toutefois, la 6770 du 21,5 pouces devrait faire tourner des jeux récents à condition de conserver des réglages raisonnables. Même chose pour la HD 6970, qui devrait permettre de jouer sans trop de problèmes, surtout s’il s’agit du modèle en option équipé de 2 Go de mémoire dédiée. Nos tests nous en diront évidemment plus.
Processeur de dernière génération
Contrairement à la génération précédente, qui avait vu l’introduction des processeurs Core avec des Core i3 et i5, les nouvelles moutures sont toutes équipées, de série, de Core i5 Sandy Bridge quadricœurs. Celui du premier 21,5 pouces est cadencé à 2,5 GHz, le second, à 2,7 GHz. Quant aux modèles de 27 pouces, ils sont à 2,7 et à 3,1 GHz. A noter également que des Core i7 à 2,8 et à 3,4 GHz sont disponibles en option pour les deux modèles haut de gamme, pour 200 euros supplémentaires.
Une base stable
Pour le reste, Apple conserve les mêmes bases pour sa configuration : 4 Go de RAM DDR 3 de série, qui peut être portée à 16 Go au maximum, et des disques durs de 1 To sur tous les iMac sauf sur le premier 21,5 pouces, doté de 512 Go seulement. Tous fonctionnent à 7 200 tours par minute. Des SSD sont disponibles en option, à partir de 500 euros pour 256 Go, sur les trois modèles les plus coûteux.
Apple revoit d’ailleurs ses prix légèrement à la baisse. Le 21,5 pouces à 2,5 GHz est vendu 1 149 euros, soit 50 euros de moins que son prédécesseur. Son grand frère est disponible à 1 449 euros, là encore à 50 euros de moins que le modèle de génération précédente. Le premier 27 pouces voit également son prix baisser d’autant, à 1 649 euros. Le modèle haut de gamme, lui, affiche 1 899 euros, contre 1 999 euros précédemment.
Si on regrette toujours l’absence de lecteur Blu-ray, de port eSata et de l’USB 3.0, il est difficile de ne pas reconnaître un attrait certain à ces tout-en-un au design toujours aussi séduisant et au prix allégé.
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