Six associations américaines regroupant des géants de l’industrie des nouvelles technologies se sont succédé devant la cour d’appel en charge du dossier Napster, pour témoigner de leurs craintes.Loin de vouloir apporter un soutien sans faille à Napster, ces associations, qui se sont présentées comme des “amis de la cour “, ont voulu mettre en garde le juge chargé de l’affaire contre les risques d’une protection excessive de la propriété intellectuelle.Venant ainsi troubler l’attaque lancée par le RIAA (une association regroupant les principales maisons de disques américaines) contre Napster, ces“amis de la cour” ont rappelé la nécessité de préserver les intérêts du consommateur contre les ambitions de certaines firmes souhaitant pouvoir développer en toute légitimité une activité concurrente.Ces associations ont rappelé que leur point de vue ne reflétait pas nécessairement celui de ses membres. En effet, ces organisations comptent en leur sein quelques prestigieuses figures du monde des nouvelles technologies comme Sony, ATT, Oracle ou Yahoo.Situation cocasse pour AOL qui, en étant membre de NetCoalition (l’une des“organisations amies”) et en raison de son projet de fusion avec Time Warner (dont la filiale Warner Music fait partie de laccusation) se retrouve des deux côtés de la barrière. La garantie de ne pas être que perdant…
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